Nouvelles mesures, sérieuses cette fois, de Facebook contre les fausses nouvelles et la désinformation

Nouvelles mesures, sérieuses cette fois, de Facebook contre les fausses nouvelles et la désinformation

Après plusieurs mesures de nature cosmétiques pour lutter contre les « fake news » (fausses nouvelles), le plus grand réseau social du monde, Facebook, a décidé de passer à la vitesse supérieure, en s’attaquant aux faux comptes de son milliard et deux cents millions d’abonnés.

Jusque-là, en effet,  Facebook a multiplié les mesurettes contre les « fake news », tout en prenant soin de ne pas s’impliquer directement dans le processus de vérification des contenus inexacts. Le réseau social a d’abord annoncé sa disposition à rémunérer ses fact-checkers (vérificateurs de faits), puis il a déclaré avoir pris des mesures directes contre le phénomène en lançant une offensive contre les faux comptes d’utilisateurs, qui contribuent le plus souvent à la désinformation sur ses fils d’actualité.

L'objectif est de s'assurer que les gens sont bien ce qu'ils prétendent être sur le réseau social. « Nous avons constaté que lorsque les gens se représentent sur Facebook comme ils sont dans la vie réelle, ils agissent de manière responsable », a fait valoir dans un blog Shabnam Shaik,


membre de l'équipe de protection et d'assistance de Facebook.

« Les faux comptes n'appliquent pas ce modèle et sont étroitement liés à la création et à la propagation de spams », a-t-elle ajouté. Tout compte suspect est désormais suspendu et son gestionnaire soumis à des vérifications de son identifiant.

Parmi les nouveautés, le réseau social a rendu plus facile le signalement des messages suspects et la recherche de sujets. Il cherche en outre à s'assurer que les tendances apparaissant sur le réseau social sont bien à l'unisson de celles du monde réel. Depuis l'élection aux Etats-Unis de Donald Trump, Facebook a déjà annoncé plusieurs initiatives pour collaborer plus étroitement avec les médias et limiter la diffusion de fausses informations.

« Nous avons constaté que lorsque les gens se présentent sur Facebook de la même manière que dans la vie réelle, ils agissent de manière responsable », a fait observer Shabnam Shaik. « Les faux comptes ne suivent pas ce modèle, et sont étroitement liés à la création et à la propagation des spams ».