CAN 2017, le Maroc dans un groupe « facile », Hayatou tout doux tout miel
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Décidément, avec la Confédération africaine de football, le Maroc a le vent en poupe. Trois éléments très positifs sont intervenus lors de la réunion de la CAF au Caire.
Le Maroc, réintégré, se trouve dans un groupe accessible
Il s’agir du Groupe F, dans lequel le Maroc se trouve en compagnie de la Libye, du petit Sao Tomé et de l’ « inquiétant » Cap-Vert, qui l’avait éliminé en 2013. Mais en ces temps-là, la sélection nationale n’avait pas d’entraîneur réel, ou alors le Belge Eric Gerets, autant dire pas d’entraîneur. La Fédération était aussi dirigée par Ali Fassi Fihri, autant dire là aussi pas de dirigeant. Il suffira au Maroc de bien négocier ses rencontres avec le Cap-Vert, à l’équipe si talentueuse, pour disputer la phase finale de cette CAN.
Les premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs deuxièmes des treize groupes seront qualifiés pour la phase finale, ce qui laissera très certainement de « grandes » équipes chez elles. La première journée aura lieu en juin prochain.
Le Gabon désigné pour organiser la CAN 2017
Initialement prévue en Libye et face à l’impossibilité pour ce pays de tenir son engagement pour cause de guerre civile, il fallait
trouver un autre pays d’accueil pour la CAN 2017 ; trois nations étaient en lice, le Ghana, l’Algérie et le Gabon, et c’est finalement ce dernier qui a eu l’honneur de cette organisation. Il sera plus facile pour les nôtres de jouer en territoire gabonais ami que sur le sol algérien, plutôt hostile au Maroc.
Le Gabon jouera cependant les éliminatoires, mais ses matchs seront comptabilisés comme amicaux et c’est le premier du groupe qui sera qualifié.
CAF et FRMF renouent
Il semblerait que suite à une réunion d’environ une heure entre les présidents de la CAF et de la Fédération marocaine, Issa Hayatou et Fouzi Lakjaâ, le premier ait félicité le second pour sa ténacité à défendre son pays… ce qui est normal. Hayatou a également expliqué à son interlocuteur qu’il n’y avait rien de personnel, et que si lui, Lakjaâ, défendait les intérêts de son pays, ceux de la CAF devaient également être préservés. Lakjaâ en a convenu à son tour… Voilà, c’est dit, une page semble avoir été tournée et Hayatou sait qu’il a à présent affaire à une Fédération tenace.
Ne manque plus qu’un ministre des Sports, mais cela est une autre histoire…
AAB