La planète Mars aurait donc des similitudes avec le Maroc, c’est que révèlent les différents tests qui sont opérés dans cette région depuis un certain temps.

En vue de la prochaine exploration de la planète dite rouge, le désert marocain sert actuellement de test pour différents appareillages dont des robots télécommandés, des véhicules spatiaux et des combinaisons d’astronautes.

Les immenses extensions vides au sud de la chaîne de l’Atlas ressemblent de par leur géologie à la planète Mars a expliqué à l’agence Efe, le professeur Kamal Tajeddine, professeur de géologie à l'université Cadi Ayyad de Marrakech.

À la tête du centre Ibn Batuta et en coordination avec le programme Europlanet européen, Tajeddine coordonne différentes missions de recherche spatiale au Maroc depuis plus de dix ans, presque toutes basées sur les régions situées au sud de l'Atlas, généralement caillouteuses et éloignées de l'idée actuelle.

Le professeur Tajeddine déclare qu'il existe d'autres pays africains avec des déserts plus ou moins similaires (Algérie, Éthiopie ou Botswana), mais le Maroc a plusieurs facteurs extra-scientifiques importants, notamment la sécurité.

À cela s’ajoutent la stabilité politique du pays et l’existence d’une infrastructure hôtelière très développée avec un accès rapide à Internet, qui est fondamentale pour que les équipes de recherche téléchargent leurs travaux au bout d’une journée sous le soleil et le vent.

Une des expériences les plus frappantes...

menées dans la même région est celle entreprise par le Forum spatial autrichien de l'Université d'Innsbruck, qui a demandé à dix astronautes de tester pendant un mois leurs lourds uniformes spatiaux avec lesquels ils auront théoriquement qui déplacent les premiers hommes à atteindre Mars, a ajouté la même source..

Chacun des dix cosmonautes a « vécu » en moyenne trois heures par jour - parfois jusqu'à cinq - en costume lourd, tandis que leur comportement était surveillé par une équipe composée de médecins, de mécaniciens spécialisés et de techniciens en télécommunications.

Ce qui n’a pas encore été testé, c’est une atmosphère semblable à celle de Mars, où l’air est principalement composé de dioxyde de carbone. Tous les tests ont donc une composante artificielle qui peut être résolue au fil des ans.

Et c'est que les explorations spatiales ont encore un long chemin à parcourir. Dans le désert marocain, les Berbères continueront à les recevoir à bras ouverts, car ils représentent un type de tourisme très particulier, qui est finalement l'une des rares sources de revenus de la région.

On ne sait pas s'il s'agit d'une simple coïncidence ou d'un signe des dieux de l'espace, mais le Maroc est également un pays où une quantité inhabituelle de chutes de météorites est enregistrée. Tout justifie que la course à l'espace commence aux confins du Sahara.

MN