La justice espagnole durcit le ton contre les indépendantistes, arrête 5 dirigeants et émet des mandats d’arrêt internationaux

La justice espagnole durcit le ton contre les indépendantistes, arrête 5 dirigeants et émet des mandats d’arrêt internationaux

Le juge espagnol Pablo Llarena a émis des mandats d’arrêt européens et internationaux contre six dirigeants indépendantistes catalans inculpés pour rébellion après leur tentative de sécession. L’ancien président déchu de la Catalogne Carles Puigdemont, en « exil » à Bruxelles, fait partie du lot. Cinq autres dirigeants indépendantistes ont été incarcérés pour leur rôle dans la tentative de sécession de la région.

Le juge qui instruit l'affaire a décidé de réactiver les mandats d'arrêt contre l'ancien président de la région, Carles Puigdemont et quatre de ses anciens ministres qui s'étaient exilés en Belgique, a annoncé le tribunal. Il a également lancé un mandat d'arrêt européen et international contre Marta Rovira, qui a refusé de se présenter devant lui vendredi et a annoncé qu'elle quittait l'Espagne. Elle serait en Suisse, selon des médias...

espagnols.

Le candidat à la présidence de la Catalogne a également été empêché d’assister au débat parlementaire de la région car il a également, et come il s’y attendait, été arrêté.

Dans un long arrêt de 70 pages, le juge s’emploie longuement à justifier les poursuites pour rébellion, les plus graves mais aussi les plus controversées car elles impliquent l’existence d’un « soulèvement violent » qui, selon de nombreux juristes, ne s’est jamais produit.

Des images de télévision montraient des manifestants brûlant des photos du roi Felipe VI, ce qui est un délit en Espagne. A Barcelone, 22 manifestants ont été blessés légèrement dans des heurts avec les policiers, selon les services de secours. Les forces anti-émeutes ont repoussé à coups de matraque des manifestants qui s'approchaient d'eux devant la préfecture.

 

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