Une réunion s’est tenue à Agadir ce 16 février entre les autorités de la ville et Mohamed Rabiî Khlie, DG de l’ONCF, pour discuter de l’extension du réseau ferroviaire national vers la Région Souss-Massa. Après une présentation des grandes lignes du schéma directeur de développement à moyen et long terme de la configuration du réseau ferré à travers le Royaume, l’ONCF a présenté les premières conclusions de l’étude relative à la construction de la future Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui reliera Marrakech à Agadir.

Cette rencontre a été une occasion pour traiter, à la lumière de l’étude en question, les aspects portant entre autres sur le foncier nécessaire à la réalisation du projet, le positionnement de la gare ferroviaire, le tracé à la traversée de la ville d’Agadir et sa continuation vers la sortie en direction des provinces du Sud du Royaume.

L’étude concernant la faisabilité et la réalisation de la LGV a été réalise avec l’assistance d’un cabinet...

spécialisé en la matière et couvre les différentes composantes de ce projet structurant et qui d’ordre technique, économique et environnemental.

Contrairement à la LGV en phase d’achèvement pour relier Tanger à Casablanca, et qui a été réalisée avec la France, cette fois c’est la Chine qui sera le partenaire retenu par le Maroc. A cet effet, un mémorandum d’entente relatif à la coopération ferroviaire Maroc-Chine dans le domaine ferroviaire avait été signé en mai 2016 à Pékin en marge de la visite du roi Mohammed VI dans l’Empire du Milieu.

Depuis, Marocains et Chinois se sont rencontrés plusieurs fois en vue de  l’approfondissement des études et l’optimisation des solutions techniques à retenir sur la base de multiples visites des sites du tracé de la ligne en question.

Cela entre dans le cadre du schéma directeur ferroviaire à l’horizon 2040, qui prévoit quelques 1.500 kilomètres de lignes à grande vitesse, ainsi que la desserte ferroviaire de l’ensemble des grandes villes du royaume.