Prise d’otages dans une église en France, le prêtre égorgé, les deux agresseurs abattus

Prise d’otages dans une église en France, le prêtre égorgé, les deux agresseurs abattus

Deux hommes ont pris en otage un prêtre, deux sœurs et plusieurs fidèles, mardi 26 juillet, dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). La prise d'otages a commencé vers 9h45. Les deux hommes étaient munis d'armes blanches. L'opération s'est terminée vers 11 heures, lorsque les deux preneurs d'otages ont été "neutralisés", selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur. le président Hollande a évoqué le lien avec le terrorisme jihadiste et Daech a revendiqué l'attaque.

La brigade d'intervention (BRI) et une brigade anticriminalité arrivées sur place ont tenté d'entamer une négociation avec les terroristes. Les policiers ont ensuite tenté une incursion, sans succès. Peu après, trois otages - les deux religieuses et une paroissienne - sont sortis de l'église suivis par les deux terroristes criant «Allah Akbar», dont l'un portait une arme de poing. Les deux assaillants ont été tués par la BRI.

L'un d'eux a été trouvé porteur d'un faux engin explosif et de trois couteaux, l'autre qui tenait dans la main un minuteur de cuisine portait un sac à dos à l'intérieur duquel a été trouvé un faux engin explosif. 

Dans l'église, ont été retrouvés le corps du prêtre, tué par arme blanche à la gorge et au thorax et celui d'un paroissien, blessé par arme blanche à la gorge. Il a été hospitalisé, ses jours ne seraient pas en...

danger.

L'attaque a été perpétrée par «deux terroristes se réclamant de Daech», a affirmé le président François Hollande. L'EI les a présentés comme deux de ses «soldats».

L'un des deux auteurs a été formellement identifié après comparaison de ses empreintes papillaires comme étant Adel Kermiche, 19 ans, originaire de la région, a indiqué le procureur de Paris François Molins. Il était connu de la justice depuis qu'un membre de sa famille avait signalé sa disparition en mars 2015. Le jeune homme avait été interpellé le jour même par les autorités allemandes alors qu'il utilisait l'identité de son frère pour se rendre en Syrie

Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré que "la France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc". pour leur part, les responsables du Front national, au premier rang desquels Marion Maréchal-Le Pen, ont adopté un ton offensif pour appeler « les chrétiens » à se « lever » face à « l'islamisme », au risque d'attiser des tensions déjà vives depuis Nice. « Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous ! » a tweeté peu après l'attentat Marion Maréchal-Le Pen. Pour sa part,l'ancien président Nicolas Sarkozy a adopté un ton plus martial : « C'est la guerre, il n'y a pas d'autre choix que de la mener et de la gagner ».

 

 

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