Le ministère du tourisme dément les rumeurs autour du programme "Forsa"
Le ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie Sociale et Solidaire a démenti formellement, jeudi, des informations invoquant la saisie par le médiateur du Royaume pour des financements supplémentaires à Tanger.
« Nous démentons formellement toute information faisant état de scénarios infondés sur le programme « Forsa », notamment celles invoquant notre saisie par le médiateur du Royaume pour des financements supplémentaires à Tanger », fait savoir le ministère qui tient à apporter des clarifications concernant ce programme.
Selon la même source, le gouvernement a non seulement tenu son engagement à l’échelle nationale, mais a même dépassé ses objectifs initiaux fixés à 20.000 bénéficiaires, pour réussir à financer 21.200 porteurs de projets sur ses deux éditions.
Le ministère souligne également que l’attribution des financements a respecté strictement le principe d’équité territoriale prévu initialement, et toutes les régions ont bénéficié de l’intégralité de leur quota régional, assurant qu' »aucune recommandation ne nous a été communiquée par le médiateur, reconnaissant que les plaignants ont subi une injustice ».
Pour ce qui est de
l’accompagnement des porteurs de projets, l’écosystème entrepreneurial, incluant incubateurs et institutions financières, a assuré un suivi rigoureux des candidats. Les porteurs de projets ayant respecté les délais et procédures ont pu signer leurs contrats dans les temps impartis.
Au volet de la formation et de l’incubation, le programme « Forsa » a pris en charge tous les frais de formation et incubation des participants, y compris les frais associés. Cette formation vise à qualifier les participants en entrepreneuriat, bénéficiant ou non d’un financement « Forsa ».
Parallèlement, le ministère précise que 545 candidats ont exprimé leur volonté d’être accompagnés par « Forsa » auprès du Médiateur du Royaume et que la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a examiné chacun de ces dossiers individuellement.
« Les porteurs de projets ne pouvant pas bénéficier du programme ont été réorientés vers d’autres solutions de financement, notamment le programme « Intilaka », avec les banques. Des conventions ont été signées pour faciliter cette réorientation et assurer un soutien continu », conclut la même source.