Néonazis et suprémacistes blancs piratent l’OMS et la Banque mondiale

Néonazis et suprémacistes blancs piratent l’OMS et la Banque mondiale

Les données numériques de l'Organisation mondiale de la santé, de l'Institut de virologie de Wuhan, de la Fondation Gates et d'autres instituts travaillant sur la nouvelle pandémie de coronavirus ont été piratées, avec des milliers de courriels, mots de passe et documents divulgués en ligne.

Selon le SITE Intelligence Group, qui surveille les groupes terroristes en ligne, les pirates ont partagé environ 25 000 adresses e-mail et leurs mots de passe des groupes qui sont à l'avant-garde de la guerre contre la pandémie mondiale.

De nombreuses captures d'écran des documents, des e-mails et de leurs mots de passe ont également été publiées sur Twitter. Les données ont été divulguées dimanche et lundi.

Le SITE du Maryland a déclaré que le National Institute of Health (NIH) était la plus grande victime de piratage avec 9 938 courriels et mots de passe publiés en ligne. Jusqu'à 6 857 courriels et mots de passe des Centers for Disease Control and Prevention, 5 120 de la Banque mondiale et 2 732 de l'OMS ont également été divulgués.

La Fondation Gates, le groupe philanthropique privé du co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, et


l'Institut de virologie de Wuhan dans la ville de Wuhan en Chine, d'où est originaire la nouvelle pandémie de coronavirus, ont également été ciblés par les pirates.

Cependant, le SITE n'a pas pu vérifier si les adresses électroniques et les mots de passe étaient authentiques. Un expert australien de la cybersécurité, Robert Potter, a affirmé qu'il était en mesure de vérifier si les adresses électroniques et les mots de passe de l'OMS étaient réels.

Rita Katz, directrice exécutive du SITE, a déclaré: « Les néonazis et les suprémacistes blancs ont capitalisé sur les listes et les ont publiées de manière agressive sur leurs sites. »

Cette histoire a été publiée à partir d'un fil d'agence de presse sans modification du texte. Seul le titre a été modifié.

Les adresses et mots de passe liés à l’OMS auraient fait l’objet d’un piratage en 2016, mais ils n’avaient pas été exploités auparavant. M. Potter s’est dit «consterné» par le niveau de sécurité de certaines adresses. 48 d’entre elles avaient «password» (mot de passe)… en tant que mot de passe. Certains utilisateurs avaient choisi leur propre prénom, d’autres encore «changeme» (change-moi).