Le Maroc réaffirme son soutien constant à la cause palestinienne
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- 05 mars 2020 - 14:00 --
- Bref
Le Caire – Le Maroc a réitéré, mercredi au Caire, son soutien constant au peuple palestinien dans la défense de sa cause juste et de ses droits légitimes et inaliénables.
“Le Royaume du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, réitère son soutien constant au peuple palestinien dans la défense de sa cause juste et de ses droits légitimes et inaliénables et insiste sur l’impératif de ne pas altérer le pluralisme religieux qui distingue la ville sainte et de préserver son statut juridique”, a dit la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi, lors de la 153e session du Conseil de la Ligue des Etats arabes, au niveau des ministres des affaires étrangères.
“Le Maroc aspire au lancement d’une nouvelle dynamique à même de réaliser la paix et qui vise un règlement réaliste, applicable et pérenne de ce conflit qui a trop duré, en respectant les droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant, viable et souverain, avec Al Qods Est comme capitale”, a-t-elle ajouté.
Les pays arabes sont tenus aujourd’hui d’agir avec force et célérité pour faire face aux menaces directes qui planent sur la sécurité arabe commune, d’oeuvrer à enrayer les répercussions effrayantes de toute option militaire sur la région et d’apporter des solutions pratiques et urgentes aux crises en Libye, au Yémen et en Syrie, en favorisant des règlements politiques et pacifiques, a poursuivi Mme El Ouafi.
Pour outrepasser les motifs des tensions, a-t-elle estimé, il incombe à tous de faire valoir une approche objective, basée sur la pondération, le dialogue positif et l’esprit de tolérance, pour le bien de la région et sa stabilité.
“Cette approche requiert aussi de ne pas s’immiscer dans les affaires internes des Etats arabes, de respecter leurs constantes et spécificités respectives
et de prioriser le bon voisinage de sorte à servir les intérêts des Etats et ouvrir de nouvelles perspectives d’une cohabitation pacifique entre leurs peuples”, a encore dit Mme El Ouafi.
Concernant le dossier libyen, a-t-elle souligné, un dénouement de cette crise ne “doit pas être envisagé à travers une option militaire, mais requiert un règlement politique global sous les auspices des Nations Unies, accepté par toutes les parties libyennes”.
A cet égard, a indiqué la ministre déléguée, le Maroc, qui a vécu les étapes du dialogue interlibyen depuis son début, considère, en toute objectivité, que l’Accord signé le 17 décembre 2015 à Skhirat “fait toujours office d’une référence suffisamment résiliente pour appréhender les nouveaux développements ainsi qu’un cadre permettant de comprendre les divergences entre les parties libyennes et contribuant au rétablissement de la paix et de la stabilité de ce pays frère”.
De ce fait, a ajouté Mme El Ouafi, le Maroc réitère sa disposition d’accueillir les parties libyennes pour dialoguer et se concerter et proposer ce qui leur semble susceptible d’améliorer et d’enrichir l’Accord de Skhirat.
Sur un autre registre, la responsable marocaine a relevé que les initiatives de partenariat arabe avec les blocs régionaux et internationaux constituent l’une des réalisations à mettre à l’actif de l’action arabe commune.
Mme El Ouafi a, à ce propos, souhaité que les deux Sommets “Arabie Saoudite-Afrique” et “Monde arabe-Afrique”, qu’abritera l’Arabie Saoudite dans les prochains jours, puissent être couronnées de succès et permettre de renforcer la coopération arabo-africaine.
D’après elle, la solidité des attaches arabo-africaines et le consensus avéré quant aux aspirations communes des deux blocs sont à même de donner corps aux objectifs escomptés, dans le cadre du respect mutuel des principes du droit international, notamment le respect de la souveraineté des Etats et la préservation de leur intégrité territoriale”.
A l’ordre du jour de la session du Caire, plusieurs questions se rapportant à l’action arabe commune dans les domaines politique, économique, social, juridique, des droits de l’homme, de l’information, de la communication et des affaires financières et administratives.