Le Maroc engagé à soutenir en permanence les efforts de l'AIEA

Le Maroc engagé à soutenir en permanence les efforts de l'AIEA

Le Maroc est engagé à soutenir en permanence les efforts de l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) visant à développer l’utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, a affirmé l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne, M. Azzedine Farhane.

Le Maroc engagé à soutenir en permanence les efforts de l'Agence internationale de l’énergie atomique

Le diplomate a souligné lundi, lors d’une séance dédiée à la discussion du rapport sur « le programme de coopération technique proposé par l’AIEA pour la période 2020-2021 » devant le Conseil de gouverneurs de l’Agence, que dans la perspective de la mise en œuvre de ce programme, le Maroc est disposé à œuvrer de concert avec l’AIEA afin de renforcer son programme avec les pays africains dans le cadre d’une coopération tripartite, et à partager les expériences et les meilleures pratiques en matière d’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire dans les domaines sanitaire, agricole et scientifique, indique mardi un communiqué de l’ambassade du Maroc.

Le Royaume a exprimé son intérêt pour le rapport de la commission d’assistance et de coopération technique faisant partie du programme de la coopération technique de l’AIEA pour 2020-2021, qui recense avec précision les activités de coopération technique de tous les Etats membres et couvre de manière professionnelle tous les domaines de coopération technique, a souligné M. Farhane.

Le diplomate a rappelé dans ce sens que le Maroc contribue régulièrement et remplit pleinement ses engagements envers le Fonds de coopération technique, soulignant l’importance de la mise en œuvre du programme-cadre de coopération technique signé en 2018 entre le Maroc et l’AIEA pour la période 2018-2023, qui vise, d’une part, à renforcer le partenariat du Royaume avec l'AIEA, et d’autre part, à consolider le cadre institutionnel de la coopération tripartite au profit des pays en développement, en particulier les pays africains.

L’ambassadeur a rappelé, à cette occasion, que le Maroc, guidé par sa


vision stratégique et sa perspective claire et cohérente de la coopération sud-sud, partage toute son expérience dans ce domaine et veille à la mise en œuvre des programmes de l’institution onusienne avec les pays africains, notamment via ses institutions techniques, à travers l’organisation d’environ 100 cycles de formation et de visites techniques au profit d’experts, de cadres et de responsables africains et la tenue d’une vingtaine d’événements scientifiques et techniques, outre l’envoi de 30 missions d’experts dans la région, relève la même source.

Le Maroc, qui soutient les trois piliers de l’AIEA, en l’occurrence les garanties, la sécurité et la sûreté nucléaire et la coopération technique, réaffirme que le succès de l’Agence dans la réalisation de sa mission et de son mandat repose essentiellement sur sa capacité à réaliser l’équilibre requis de ses trois piliers, a relevé le diplomate.

Pour atteindre cet équilibre, a poursuivi M. Farhane, le Royaume souligne l’impératif de doter le Fonds de coopération technique de ressources financières suffisantes, sûres et prévisibles pour lui permettre de mettre en œuvre l’agenda du programme de coopération technique et les programmes convenus, en vue de réaliser les objectifs de développement durable des Etats membres et de se conformer aux objectifs de l’AIEA, comme mentionnés dans l’article 2 de ses statuts.

Le diplomate a également rappelé que le Maroc considère la coopération technique comme un pilier essentiel et intrinsèque du développement durable des Etats membres, et souligne, dans ce cadre, le droit inaliénable et inconditionnel des Etats membres à l’utilisation pacifique de l’énergie et de la technologie nucléaire.

Farhan a également mis en avant l’importance particulière attachée par le Maroc au programme de coopération technique et sa conviction que l’AIEA joue un rôle essentiel dans la réalisation du développement, particulièrement en Afrique à travers le renforcement des capacités, l’utilisation scientifique de l’énergie nucléaire et le partage de connaissances, a indiqué le communiqué.