Etude sur la politique budgétaire sur la pauvreté et les inégalités

Etude sur la politique budgétaire sur la pauvreté et les inégalités

La Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF), l’Observatoire National pour le Développement Humain (ONDH) et l’Agence Française de Développement (AFD), ont organisé le mardi 24 septembre 2019 au Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST), un séminaire consacré à la présentation des résultats préliminaires de l’étude intitulée « les effets de la politique budgétaire sur la pauvreté et les inégalités au Maroc ».

Cette étude, réalisée avec l’appui de l’Union Européenne, est le fruit d’un travail collaboratif entre les trois institutions susmentionnées. L’étude s’est basée sur une approche rénovée qui puise son fondement du cadre analytique développé par l’Institut « Engagement pour l’Equité » (CEQ), en s’appuyant sur les données émanant de l’enquête Panel des ménages (vague 2017) de l’ONDH.

L’application de ce cadre analytique au contexte marocain s’est avérée utile pour mettre en lumière plusieurs questions importantes en rapport avec la politique budgétaire dont notamment le degré de progressivité des impôts et des transferts, l’ampleur des bénéficiaires directs et indirects


des dépenses budgétaires au même titre que le repérage des catégories sociales qui supportent le fardeau de l’impôt. Sur la base des résultats du diagnostic, l’étude a permis de faire ressortir quelques leviers de réponses susceptibles de rehausser l’efficacité et l’efficience de la politique budgétaire en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités.

Le débat animé lors de ce séminaire a porté sur certains aspects méthodologiques et conceptuels afférant à l’étude au même titre que sur les recommandations formulées dans le but de maximiser les effets redistributifs de la politique budgétaire au Maroc. D’autres aspects importants ont été mis en relief dont notamment l’impératif de placer la réforme de la politique budgétaire au centre de la réflexion sur le nouveau modèle de développement national.

Cette rencontre a été marquée par la participation de quelques représentants d’organismes internationaux, de hauts responsables du Ministère de l’Economie et des Finances et ceux relevant des départements ministériels et d’institutions nationales concernés ainsi que des experts universitaires.