La délégation Afem Tétouan déplore l’AG et annule son vote
Suite à la situation qui prévaut à l’Association des Femmes chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM), a sorti un communiqué pour donner sa position de L’AGO du 25 juin 2019. S’adressant aux membres, aux autorités étatiques et à l’ensemble des partenaires et amis de l’Afem, les collègues de la présidente de délégation Mme Nuria El Fassi El Halphaoui ont décidé d’annuler les pouvoirs de vote qu’elles avaient donnés à leur présidente lors de l’Assemblée l’AGO.
La raison avancée par la délégation Afem de Tétouan est selon elles et que « les procès-verbaux de cette réunion ont été distribués selon des critères qui ne cadrent pas avec le principe de transparence qui est un socle de notre organisation. », suffisant pour les collègues de Mme El Halphaoui de retirer leur vote.
Sans s’arrêter là, elles révèlent plusieurs manquements qui ont fini de mettre à mal l’image de leur association. D’ailleurs « beaucoup de choses sont dites et continuent d’être dites sans qu’aucune initiative ne soit proposée pour rendre à l’Afem son exemplarité qui lui est connue, à la part la saisie de juridictions de la présidente Mme Aïcha Amrani Laasri. », se désole la délégation de Tétouan.
Pour ce tableau « déshonorant », la délégation de Tétouan, a décidé tout simplement l’annulation de sa délégation de vote lors de l’AGO. Ce qui remet en cause le vote.
Autre grief
noté, elles estiment « être mal informées sur ce qui s’est réellement passé lors du Conseil d’administration et tout dernièrement de l’AGO de l’AFEM. »
Pour ce qui du « comité de transition » mis en place après l’AGO, les collègues de Mme Nuria El Fassi El Halphaoui conseillent à ce que ce comité ne puisse en aucun cas « prendre une quelconque décision parce qu’installé sur des bases non démocratiques » et préviennent que « toute action menée par cette dernière serait considérée comme une forfaiture et que des comptes pourraient leur être demandées. »
Selon leurs statuts l'association ne permet pas la mise en place des délégations dans le cadre de la régionalisation avancée (découpage administratif). Autre remarque annulant les conclusions de l’AGO, c’est que conformément aux statuts et au règlement intérieur, seule : la présidente nationale, à défaut la vice-présidente nationale, à défaut un membre du conseil d'administration et en aucun cas, un membre du conseil des sages ne devrait la diriger. Hors, ces dispositions n'ont pas été respectées.
Et lors de l'AGO du Juin 2019, il a été remarqué que ni le rapport moral, ni le rapport financier ont été présentés, dénoncent-elles et ont adressé une lettre à la présidente nationale, au Comité des sages, au Comité des administrateurs et les membres de AFEM pour exprimer notre position sur cette affaire.
La rédaction