200 familles de djihadistes piégées en Syrie ( ONU)

200 familles de djihadistes piégées en Syrie ( ONU)

Deux cents familles sont prises au piège dans la dernière zone encore contrôlée par le groupe Etat islamique dans l’est de la Syrie et sont empêchées de partir par les djihadistes, ce qui est assimilable à un crime de guerre, a dit mardi le Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme.

« Beaucoup d’entre elles (…) continuent (également) de subir des frappes aériennes et des tirs d’artillerie intensifs de la part des forces de la coalition sous commandement américain et de leurs alliés les FDS (Forces démocratiques syriennes) au sol », a déclaré la haut-commissaire Michelle Bachelet dans un communiqué.

« L’EI semble empêcher certaines (familles) sinon toutes de partir. C’est potentiellement un crime de guerre de la part de l’EI », a expliqué son porte-parole Rupert Colville lors d’un point presse.

Le droit international oblige les FDS et la coalition à prendre toutes les précautions pour protéger les...

civils, a ajouté Rupert Colville.

Michelle Bachelet a également exprimé son inquiétude pour les quelque 20.000 personnes qui ont fui les zones contrôlées par l’EI dans le gouvernorat de Daïr az Zour (est) ces dernières semaines.

Ces déplacés sont hébergés dans des camps gérés par les forces kurdes, dont les FDS, et seraient empêchés de quitter ces camps, a-t-elle dit.

« Des soins particuliers doivent être pris pour ces civils qui devraient dans la mesure du possible être traités humainement et autorisés à quitter ces camps. Ils ne devraient pas être maintenus en détention à moins qu’ils soient soupçonnés d’avoir commis un crime particulier », a déclaré Rupert Colville.

Les FDS se déclarent sur le point d’éliminer la dernière poche de résistance du groupe Etat islamique dans l’Est syrien, dans le village de Baghouz, où elles estiment que quelques centaines de combattants et environ 2.000 civils sont assiégés.

La rédaction