Oxfam pour l’accès des femmes à l’espace public

 Oxfam pour l’accès des femmes à l’espace public

Après une période très compliquée qui a tenu le monde en haleine avec Me too, une journée de sensibilisation sur les violences faites aux femmes dans l’espace public a été organisée à Casablanca à l’initiative de l’ONG Oxfam Maroc, en partenariat avec l’association Racines et le Théâtre nomade.

Cette initiative tenue sous le slogan « Ensemble pour l’accès des femmes à l’espace public », avec comme passerelles l’art et la culture avait pour objectif de sensibiliser le public sur la question de la femme dans l’espace public sans danger et sans appréhension quelconque.

Cette campagne a voulu aussi encourager tous les membres de la société à jouer un rôle actif pour faire changer les normes sociales qui justifient la violence à caractère sexuel dans l’espace public, a fait savoir, à cette occasion, le directeur de Oxfam Maroc, Nicolas Gravier. « Nous avons choisi un mode de sensibilisation alliant art et culture à travers une parade de marionnettes


géantes et des spectacles de musique de rue pour demander au grand public de rallier le combat contre les violences que subissent les femmes dans les espaces publics
», a-t-il dit.

Pour sa part, Aadel Essaadani, de l’association Racines, a affirmé que l’organisation de cette journée devra servir à remettre en question les stéréotypes basés sur le genre et contribuer, notamment à travers l’expression artistique, à déconstruire les normes sociales qui perpétuent les violences.

La lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles mais aussi des hommes, et contre eux-mêmes, se heurte à l’acceptation de certains imaginaires, comportements et attitudes considérés comme inévitables, a-t-il ajouté.

Cette journée de sensibilisation, qui intervient pour dire « stop » au harcèlement dans l’espace public, s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale lancée par Oxfam Maroc en décembre 2016 sous le slogan « BARAKA ! Ensemble contre les violences » et se poursuivra jusqu’en décembre 2019.

La rédaction