Centrale Danone veut investir en Afrique
- --
- 25 avril 2018 --
- Bref
Le PDG de "Centrale Danone", Didier Lamblin, a fait part, mardi à Meknès à l'occasion de la 13-ème édition du Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM 2018), de la décision du groupe de créer une division Afrique.
L'Afrique est un continent en devenir qui a une vraie raison d'être chez Danone, a souligné, Didier Lamblin dans une déclaration, expliquant que c'est pour cette raison que le Groupe compte créer une division Afrique. "On a décidé de créer cette structure pour montrer toute l'importance de participer à la croissance de l'Afrique et d'accompagner les Africains", a indiqué Lamblin, en marge de la participation de Centrale Danone au SIAM 2018.
Danone est un groupe qui est relativement récent en Afrique, il a aujourd'hui un chiffre d'affaires d'à peu près 4 milliards d'euros en Afrique, dont Central Laitière représente 45%, a relevé le PDG, ajoutant que le groupe est présent dans le Continent avec les produits d'alimentation infantile qui sont exportés de l'Europe.
Il a souligné à cet égard que l'amélioration de la compétitivité et de la productivité des producteurs et des éleveurs se trouve au centre des préoccupations du groupe "Centrale Danone". "On
essaye de mettre en avant nos producteurs et nos éleveurs qui sont notre raison d'être" a-t-il soutenu. Pour sa part, le directeur Achat et Amont Laitier chez "Centrale Danone", Adil Benkirane, a affirmé que le groupe est une entreprise leader qui représente 50% de la production laitière au Maroc.
"Centrale Danone" collecte du lait au niveau de toutes les régions du Maroc et fait bénéficier les agriculteurs, à travers cette activité économique, de plus de 1,2 milliard de dirhams par an. Pour ce qui est de la stratégie de "Centrale Danone", Benkirane a souligné que celle-ci a pour priorité de fournir aux consommateurs des aliments sains et de qualité répondant à des normes internationales. Plus de 95% de la production du groupe "Centrale Danone" a pour origine un lait purement marocain, a-t-il relevé. Il a par ailleurs, mis l'accent sur le Plan Maroc Vert, expliquant qu'il a encadré la chaîne agricole dans son ensemble, en passant par la coopérative, à la société puis à l'épicier et enfin au consommateur. Il a permis de donner un cadre légal et une stimulation financière qui anime le secteur agricole, a-t-il ajouté.
La rédaction