Les ennuis s’accumulent pour Saâd Lamjarred
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- 28 février 2017 --
- Maroc
Alors qu’il est incarcéré dans une prison française depuis maintenant quatre mois et qu’il n’a toujours pas été confronté à son accusatrice pour viol, le chanteur vedette marocain Saâd Lamjarred doit faire face à d’autres ennuis. Une deuxième plainte pour viol et une autre pour escroquerie…
Ainsi, selon une information du journal Le Parisien, le chanteur aurait été auditionné par la police judiciaire de France dans une nouvelle affaire de viol présumé suite à la plainte déposée en novembre dernier par une franco-marocaine de 28 ans, qui l’avait accusé de viol avec coups et blessures. La scène se serait passée en 2015 à Casablanca, mais la jeune femme n’avait pas porté plainte par « honte », et quand elle a été finalement en justice, en novembre dernier alors que le chanteur était déjà incarcéré, elle avait, toujours selon elle et Le Parisien, retiré sa plainte en décembre suite à de «lourdes pressions» exercées par ses proches, mais les investigations se poursuivent. Le parquet s’est autosaisi et continue donc d’enquêter sur cette affaire.
Par ailleurs, la productrice de Lamjarred, Ilham Bouzid, s’est confiée à nos confrères d’Atlasinfo, leur expliquant que suite à l’annulation du concert de Saâd Lamjarred fin octobre, pour cause d’incarcération du chanteur, elle avait dû régler l’intégralité de tous les billets, ce qui l’a placé dans une situation intenable, sur le plan financier, puis mental, et enfin physique.
C’est ainsi que Mme Bouzid a expliqué à Atlasinfo que « ce n’est pas de gaieté de cœur que je compte déposer une plainte contre Saad Lamjarred et son manager Réda. Mais je suis à bout. Je ne peux plus faite face aux dettes occasionnées par l’annulation du concert après l’incarcération de Saad ».
En cause, les 177.000 euros de dettes d’Ilham Bouzid, sachant que le chanteur avait perçu 40.000 euros avant son arrestation, soit la moitié de son cachet, que sa famille refuse de rendre. « Il faut que tout le monde sache que mon but n’est pas de faire du mal à Saad ou à sa famille. Je ne demande pas des dommages-intérêts. Mon but étant de régler un contentieux qui me porte un grand préjudice financier. Nous avons cherché depuis trois mois à régler ce problème à l’amiable en présentant toutes les pièces justificatives mais sans aucun succès. Réda nous dit qu’il n’est plus le manager de Saad et la famille ne répond plus à nos appels. Que faire ? ».
Si le propos de la productrice est exact, la seule chose à faire est, en effet, de s’en remettre à la justice.