Alexis Tsipras a signé un texte auquel « il ne croit pas »
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- 15 juillet 2015 --
- Bref
C’est ainsi que le premier ministre de Grèce s’apprête à affronter la colère de son parti Syriza et d’une partie de la population suite à l’accord en forme de diktat qu’il a signé lundi 13 juillet à l’aube sous la pression insistante de la chancelière allemande Angela Merkel. « J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j'ai pu commettre, j'assume la responsabilité pour un texte auquel
je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. Quand un bateau est en difficulté, le pire pour le capitaine est de l'abandonner », a expliqué Tsipras, inquiet de la tournure des événements et de cette fermeture des banques qui dure depuis 15 jours et qui serait partie pour s’allonger encore longtemps sans accord avec l’Union européenne et l’Eurogroupe.