L’Europe fixe un ultimatum à la Grèce, Tsipras répond en annonçant un référendum
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- 27 juin 2015 --
- Bref
La date de fin du feuilleton grec est peut-être connue. Les dirigeants européens ont en effet fixé un ultimatum, jusqu'à ce samedi 27 juin, pour qu’Athènes trouve avec ses créanciers un accord permettant de reprendre son renflouement et lui éviter un défaut de paiement, au moyen du déblocage de 7,2 milliards d'euros de prêts. Le président du Conseil européen Donald Tusk a lancé que « « ce n’est plus le moment de jouer. Nous avons besoin de décisions et non plus de négociations ». Outre une augmentation de la TVA, la réforme du système des retraites reste un point d'achoppement
majeur. Et en arrière-fond la question de l'énorme dette publique grecque - près de 180% du Produit intérieur brut (PIB) - se pose avec insistance.
« Nous allons répondre à l’ultimatum en consultant le peuple et je m’engage à respecter votre décision quelle qu’elle soit. Au peuple de parler sans pression ni chantage, pour savoir si oui ou non la proposition des créanciers est acceptable », a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras tôt ce samedi matin 27 juin, lorsqu'il a annoncé qu’un référendum se tiendrait le 5 juillet, sur le plan d’aide à la Grèce.