Donald Trump et le président turc Recep Tayyip Erdogan se sont entretenus par téléphone lundi, après que le président américain l’ait averti que son pays risquait la ruine économique s'il le défiait, mais les choses semblent être plus apaisées à présent.

Trump a tweeté dimanche que si Erdogan devait lancer une attaque sur les forces kurdes en Syrie, cela « dévasterait la Turquie économiquement ». Les deux dirigeants ont pris une position plus conciliante après un appel téléphonique lundi.

Trump a déclaré dans un tweet après l'appel que les deux hommes avaient parlé de « toutes les questions, y compris nos deux dernières semaines de succès dans la lutte contre les restes de l'Etat islamique » et « du développement économique entre les Etats-Unis et la Turquie, un potentiel considérable pour se développer considérablement...

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Etablissement d’une « zone de sécurité »

Selon une déclaration de la présidence turque, les deux chefs d’Etat sont finalement parvenus à un accord, afin d’établir une « zone de sécurité ». Lors de leur entretien téléphonique, les deux hommes, ont convenu de la création d’une zone de sécurité d'une largeur de 20 miles, ce qui représente plus de 30 km, qui sera établie par Ankara le long de la frontière. 

Mais ce n’est pas tout, car selon une déclaration de la présidence turque, Erdogan a assuré à Trump que la Turquie soutiendrait les États-Unis dans la préparation de son retrait des troupes syriennes.

Les forces kurdes ont été des alliés essentiels dans les efforts des États-Unis pour vaincre l'État islamique en Syrie. Les Turques à l’inverse, considèrent les Kurdes comme des terroristes.

La Rédaction