COP24 : Le rapport du GIEC et les financements, obstacles majeurs à la conclusion d’un accord à Katowice (Pt de la conférence)
Le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et la question du financement dédié à l’adaptation des pays en développement aux effets du changement climatique, constituent les obstacles majeurs à la signature de l’accord final de la COP24, a déclaré, vendredi à Katowice, le président de la 24ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique (COP 24), M. Michal Kurtyka. Lors d’un point de presse, M. Kurtyka a précisé que les divergences portent sur le rapport du GIEC, qui affirme explicitement que les effets négatifs du changement climatique nécessitent une accélération de l'adaptation et de la réduction du volume des émissions de gaz à effet de serre, insistant sur la nécessité d’agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard.
Il a souligné, à cet égard, que les États insulaires demandent l’adoption du rapport et son inclusion dans le document final, contrairement à d’autres pays, notamment d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie, qui considèrent que le...
rapport scientifique du GIEC soulevait des questions difficiles à traiter pour de nombreuses raisons liées au financement et à l’ordre du jour de son application. M. Kurtyka a admis que sur certains points, des progrès ont été obtenus sur le plan technique, mais les divergences concernent les critères de transparence dans la gestion financière des affectations financières, ainsi que l'engagement pris lors de l’accord de Paris et la feuille de route adoptée ultérieurement. Selon lui, l’interaction entre les questions politiques et les questions techniques était large mais insuffisante, ajoutant que le différend existait également au sujet de la définition des termes techniques, toutes les parties aux négociations étant très minutieuses, que ce soit pour les termes de charge technique ou de charge « politique ou juridique ». Les travaux de la 24ème conférence Mondiale sur le climat ont été prolongés à samedi au moins, en vue de l’adoption d’une déclaration finale devant ouvrir en principe la voie à la mise en œuvre de l’accord de Paris.
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