Ramid se félicite de l’engagement du Maroc en matière de promotion des droits de l’Homme

Ramid se félicite de l’engagement du Maroc en matière de promotion des droits de l’Homme

Les efforts du Maroc dans la lutte contre toutes les formes de racisme, de discrimination et de xénophobie témoignent de son engagement fort en faveur de la culture de tolérance, du dialogue et d'ouverture, a affirmé jeudi à Rabat le ministre d'État chargé des droits de l'Homme, El Mustafa Ramid.

« Considérant son histoire humaine séculaire et ses références culturelles fondées sur les principes de coexistence pacifique entre ses groupes sociaux, ethniques, culturels et politiques, le royaume a déployé d'importants efforts pour lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance », a souligné M. Ramid lors d'une rencontre à l’occasion de la visite de la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance qui y est associée, Tendayi Achiume, en visite de travail au Maroc.

« Le Maroc continue à soutenir le chemin parcouru au niveau international dans la lutte contre la haine et de promouvoir le dialogue international sur la diffusion des valeurs de tolérance et de modération, en encourageant les réunions et les forums internationaux, d'où proviennent d'importantes déclarations de référence tel que le plan d'action de Rabat sur l'interdiction de l'incitation à la haine nationale, raciale, ou religieuse menant à la discrimination, l'hostilité et la violence adapté en 2012 et le plan de Rabat en décembre 2017 », a-t-il précisé.

Figurent également la Déclaration de Fès de 2015 qui a approuvé le contenu du Plan d'action de Rabat en ce qui concerne le rôle des différents acteurs impliqués, notamment les chefs religieux, et la Déclaration de Marrakech sur les droits des minorités religieuses, signée le 27 janvier 2016, qui considère l'Islam comme une lettre de paix réelle partageant les valeurs communes des musulmans dans le monde entier pour protéger les minorités religieuses, a poursuivi M. Ramid.

Il a d'autre part relevé que le Maroc a toujours été un point de rencontre des cultures africaines, occidentales et orientales, adhérant aux valeurs d'ouverture, de modération, de tolérance, de dialogue et de compréhension mutuelle entre toutes les cultures et toutes les civilisations, ajoutant qu' « en raison de sa vieille histoire, de son ouverture et de...

sa situation géographique, le Royaume fait face aux problèmes de la migration sous différents angles qui font de lui un pays de transit et de stabilité ».

Faisant face à cette transformation et aux difficultés de gestion de ces flux, le Royaume a lancé une nouvelle politique nationale en matière de migration et d'asile fondée sur les engagements internationaux du Maroc, qui adopte une approche humaine sur la base d'une coopération renouvelée et de partenariats avec toutes les parties concernées, a rappelé le ministre qui a affirmé qu'en application de cette politique, le Maroc continue à réhabiliter le cadre juridique et institutionnel en matière de migration et d'asile, et de lutte contre la traite des êtres humains, ce qui a permis de régulariser la situation de plus de 50.000 migrants.

Il a à cet égard mis l'accent sur la réouverture du bureau des réfugiés et des apatrides et la mise en place d'un programme accéléré de réintégration pour permettre aux migrants, aux réfugiés et à leurs familles d'accéder à leurs droits. C'est dans cette optique qu'une série de conventions de partenariats ont été conclues avec les organisations de la société civile et les migrants eux-mêmes et un groupe d'institutions gouvernementales, visant à les intégrer dans la société marocaine et à leur assurer l'accès aux services publiques de base tels que la santé et l'éducation.

Le Maroc, a-t-il dit, est honoré par l'organisation de la Conférence internationale autour de la Charte internationale des droits de l'Homme, organisée à l'occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. « Il s'agit d'une reconnaissance des efforts déployés par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme et de la construction démocratique, ainsi qu'à l'appui de ses institutions réformistes », a-t-il ajouté.

La responsable onusienne va tenir des réunions avec des responsables des départements gouvernementaux concernés ainsi qu'avec des responsables et des représentants d'instances et d'institutions nationales, en plus de la Rabita Mohammedia des Oulémas, du Conseil des communautés Israélites du Maroc et certaines organisations de la société civile.

Au cours de sa visite, la Rapporteuse spéciale effectuera également une visite dans des lieux de privation de liberté.

MAP

 

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