Energies renouvelables : Le Maroc deuxième pays le plus performant au monde selon l’IPC 2019

Energies renouvelables : Le Maroc deuxième pays le plus performant au monde selon l’IPC 2019

Les résultats de l’IPC 2019 illustrent les principales différences régionales en matière de protection et de performance climatiques dans 56 pays évalués et l'UE. Les classements  dans cette catégorie sont définis par la performance agrégée d’un pays selon 14 indicateurs dans les quatre catégories « émissions de GES », « énergie renouvelable » et « consommation d'énergie », ainsi que dans « politique climatique », une rubrique politique de l'indice qui est unique au monde. Aucun pays n’a réalisé une performance suffisamment bonne pour avoir un classement « très bien » de l’indice de cette année, ce qui veut dire qu’aucun pays n’a atteint l’une des trois premières places du

Dans l’indice de cette année, la Suède est en tête du classement, suivie par le Maroc et la Lituanie. Le groupe des pays à performance intermédiaire comprend des pays comme la France, le Mexique, l'Allemagne et la République tchèque. L'Indonésie, l'Autriche et la Nouvelle-Zélande se trouvent parmi les pays les moins performants, notés mauvais. L’Arabie saoudite, les ÉtatsUnis, la République islamique d’Iran, la République de Corée et le Taipei chinois se classent au dernier rang, avec des scores mauvais ou très mauvais...

dans presque toutes les catégories.

Performance exceptionnelle du Maroc

Le Maroc gagne une place pour devenir le deuxième pays le plus performant de l’IPC de cette année (classement ci dessous), se classant cinquième. Le Maroc a considérablement augmenté la part des énergies renouvelables au cours des cinq dernières années et a développé de nouvelles capacités d’énergie renouvelable. Avec la connexion de la plus grande centrale solaire au monde et de plusieurs nouveaux parcs éoliens au réseau électrique, le pays est sur une bonne voie d'atteindre son objectif de 42% de capacités d'énergie renouvelable installées en 2020 et de 52% en 2030.

 En outre, son faible niveau d'émissions de GES et des NDC (Nationally Defined Contributions/contributions définies au niveau national) ambitieux font que le Maroc est noté bien dans la catégorie émissions de GES. Le Maroc a également gardé sa note bien dans la catégorie politiques climatiques. Toutefois, les experts constatent un certain retard dans la mise en œuvre de politiques nationales, mais ils reconnaissent le processus de consultation visant à élaborer une stratégie à long terme pour 2050, qui pourrait, entre autres initiatives, faire du pays un acteur de premier plan au niveau international.

MN

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