La conférence internationale sur la migration prévue en décembre prochain à Marrakech dans le but d’adopter le Pacte mondial sur les migrations, constitue un « sommet mondial » qui va aborder un sujet « structurant » dans les relations internationales, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.

La conférence parrainée par l’Organisation des Nations unies, qui devrait connaitre la participation de 190 pays, permettra d’adopter un document consensuel international fondateur du concept « des migrations sûres, ordonnées et régulières », a expliqué M. Bourita lors d’une rencontre avec la presse.

La conférence, qui se veut une étape « très importante » dans le traitement de la question de l’immigration, devrait accueillir entre 5.000 et 6.000 participants, outre des centaines de journalistes, a relevé le ministre.

Il a souligné également que cette grand-messe connaitra la participation du Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, des Chefs d’État et de gouvernement membres de l’ONU, ainsi qu’un grand nombre de hauts responsables et d’experts.

Bourita a réitéré, à cette occasion, l’attachement aux constantes qui déterminent l’approche du Maroc en matière migratoire, assurant que la politique du Royaume se démarque par son aspect volontariste et responsable.

Et de...

rappeler que le Maroc s’appuie dans ce domaine sur trois piliers, à savoir la solidarité, la responsabilité et la dimension internationale.

Déjà quelques désistements pas surprenants sont signalés du côté de deux pays du Visegrad en l’occurrence la Hongrie et l’Autriche.

Le groupe de Visegrad (également appelé V4 ou encore Visegrad 4) désigne un ensemble de quatre pays d'Europe centrale : la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Formé en 1991 à la fin de la Guerre froide, il a d'abord permis à ses membres de faciliter leur intégration au sein de l'Union européenne et de l'OTAN. Cette plateforme a gagné en notoriété et en influence au cours des dernières années, utilisée par ses membres pour défendre des positions communes. Le groupe de Visegrad prône par exemple une politique restrictive en matière d'immigration ou encore une Europe faisant la part belle aux souverainetés nationales.

Marine Le Pen a salué la décision de l’Autriche sur Twitter écrivant : « Bravo à ces nations qui défendent leur souveraineté en matière d’immigration. Le bon sens revient en Europe ! ». Après la Hongrie et l’Autriche, le retrait de la Pologne est également attendu.

MN