Le Forum des chefs d'entreprises algérien (FCE), la plus importante organisation patronale du pays, a appelé, dans un communiqué le 5 septembre le Président Abdelaziz Bouteflika à briguer un 5^ème mandat. Les patrons algériens assurent leur président de leur soutien total à son appel à la constitution d'un « front populaire afin de garantir la stabilité de l'Algérie ».

« Une lecture du bilan du président de la république a été faite. Ses réalisations pour l’entreprise algérienne ont été listées. Après, les membres du Conseil exécutif ont spontanément dit que nous ne pouvons que soutenir la candidature du président pour un 5^ème mandat », a affirmé Mohamed Bairi, vice-président du FCE, dans une déclaration à la presse.

Dans un communiqué, le FCE va plus loin : « Le Forum des chefs d'entreprise appelle avec sincérité, respect et déférence notre Président à poursuivre son œuvre en se présentant aux élections présidentielles de 2019. Il en appelle à ses hautes valeurs d'engagement, de patriotisme et de sacrifice envers l'Algérie ». Les chefs d’entreprise ajoutent, afin qu’aucun doute ne...

subsiste, qu’ « ils se sont engagés à « mettre en œuvre pour réussir, sous la haute gouvernance de M. Abdelaziz Bouteflika, le pari d'un développement national solidaire pour le progrès et la prospérité porteur de richesses et de paix ». Il faut savoir que le président de la FCE Ali Haddad est un ami et un très proche du frère du président Bouteflika, Saïd, qui ne fait rien, ou presque, sans le consulter.

Par ailleurs, 15 partis politiques avaient appelé, le 15 août à Alger, Abdelaziz Bouteflika à briguer un 5^ème mandat sur la base d'une initiative commune dite de « la continuité pour la stabilité et la réforme ». Le FLN, parti au pouvoir, depuis toujours, en Algérie, s’était également prononcé pour un énième mandat du président.

Mais il semblerait que l’armée ne soit pas de cet avis, et qu’une grogne ait commencé au sein de la troupe. D’où la terrible et générale purge qui frappe les rangs sécuritaires, du fait des décisions du général Ahmed Gaïd Salah et de M. Frère Saïd Bouteflika.

AB