La Cour d'Al Hoceima nomme de nouveaux juges après les sentences de Hirak

La Cour d'Al Hoceima nomme de nouveaux juges après les sentences de Hirak

Suite à la condamnation par la Cour d'appel de Casablanca des activistes de Hirak Rif mardi, le tribunal d'Al Hoceima a nommé de nouveaux avocats, juges et représentants des tribunaux.

Les nouveaux juges, nommés mercredi, sont des diplômés du Higher Magistrates Institute, à savoir Noureddine Slimani, Mazin Al Qadawi, Hamza Bahour, Abdel Halim A'ad, Anass Kass, Yasser El Wafi, Farid Shawraq et Mohammed Agmid.

Les députés du procureur du Roi sont Imad Ould Al Sharif et Mohamed Al Rakouni.

La Cour d'appel de Casablanca a condamné les dirigeants de Hirak, Nasser Zefzafi et Nabil Ahemjik, ainsi que les activistes Ouassim El Boustati et Samir Ghid, à 20 ans de prison.

Zakaria Adehchour, Mohamed Haki et Mohamed Bouhenouch ont été condamnés à 15 ans de prison, tandis que Mohamed Jelloul, Karim Amghar, Salah Lackham, Omar Bouharass, Bilal Ahaddad, Jamal Bouhaddou et Achraf Yakhloufi ont été condamnés à 10 ans de prison. D'autres ont été condamnés à 1-5 ans.

Les activistes Hirak ont ​​été détenus pendant plus d'un an, en attente de jugement et...

de verdict. La décision de la cour a donné lieu à une controverse nationale et à des protestations appelant à la libération des activistes.

Des manifestations ont eu lieu mercredi dans la capitale de la région du Rif, Nador, près du Parlement à Rabat, et sur le boulevard El Oumame Al Moutahida à Casablanca. Les habitants de Meknès ont protesté vendredi. La Cour d'appel de Casablanca a condamné jeudi le journaliste marocain Hamid El Mahdaoui à trois ans de prison pour avoir « incité à participer à une manifestation interdite » et « menacé la sécurité nationale ».

El Mahdaoui a prononcé un discours devant une foule rassemblée place Mohammed VI dans la ville de Riffian d'Al Hoceima, en les encourageant à prendre part à la manifestation du 20 juillet 2017, qui avait été interdite par le gouvernement.

Les manifestations d'Hirak ont ​​commencé en octobre 2016 après la mort de Mouhcine Fikri, un poissonnier local écrasé dans un camion à ordures alors qu'il tentait de sauver ses biens confisqués par les autorités d'Al Hoceima.

MN

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