Personne n’est mort à Jerada, affirme la préfecture locale

Personne n’est mort à Jerada, affirme la préfecture locale

Comme à al Hoceima, en 2017, certains sites électroniques et autres pages Facebook rapportent des faits qui ne se sont pas produits, et qui sont graves, du type de la mort d’un manifestant. C’est ce qui s’est passé à Jerada, poussant les autorités locales à publier un démenti formel.

« Certains sites électroniques et pages sur les réseaux sociaux ont relayé des informations mensongères et erronées selon lesquelles un jeune de 16 ans serait décédé mercredi soir à Jerada après avoir été heurté par un véhicule des forces publiques », a indiqué jeudi la préfecture de la province de Jerada dans un communiqué.

« Afin d'éclairer l'opinion publique et d'éviter toute confusion pouvant être causée par de telles informations, et en vue également d'éviter les conséquences néfastes que ces allégations dénuées de tout fondement pourraient engendrer, les autorités locales de la province de Jerada tiennent à souligner que les investigations et enquêtes menées jeudi par...

leurs services sur cette question ont établi de manière catégorique qu'il n'y a eu aucun décès de ce genre », relève le communiqué.

La préfecture de Jerada, sur le pont depuis la mort de deux jeunes mineurs en décembre dans une galerie désaffectée, appelle les médias à montrer de la retenue avant de publier de fausses informations qui peuvent être dangereuses du fait que l’annonce du décès d’une personne  écrasée sous le poids d’un véhicule de police peut mettre le feu aux poudres dans une région où la tension règne. Les autorités conseillent aussi aux gens qui lisent ces nouvelles de ne pas y prêter attention.

Rappelons qu’en juillet, la mort d’un jeune homme à al Hoceima avait été annoncée dès sa survenue, ce qui évacue l’idée que les autorités puissent cacher un décès, ce qui, au demeurant, serait aussi ardu que stupide car les chose se savent, et se savent vite.

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