Le journaliste, chroniqueur et écrivain Amale Samie est mort

Le journaliste, chroniqueur et écrivain Amale Samie est mort

Les moins de vingt ans ne peuvent pas le connaître, sauf les plus érudits d'entre eux… Amale Samie a fait dans les années 90 et 2000 le bonheur des lecteurs de journaux, des amateurs de chroniques croustillantes et fracassantes. Amale Samie, auteur des chroniques "faut-il vous l'envelopper ?" est mort samedi 27 janvier à Casablanca, des suites d'une longue maladie. Il avait juste 63 ans.

Voici ce qu'en a écrit Maroc Hebdo : "Sa chronique à Maroc Hebdo dans les années 90 et début 2000, avec pour nom 'Faut-il vous l’envelopper' était un chef d’œuvre du genre. Homme de culture mais de politique nationale et internationale, ses articles documentés sur le conflit du Sahara marocain ou sur la situation en Algérie, notamment pendant la décennie de sang était repris pas les chancelleries et les confrères étrangers".

Amale Samie a montré qu'on pouvait être patriote sans être obséquieux, et qu'on pouvait écrire bien, avec une pointe d'humour, généralement corrosif, sans être irrespectueux. Il a montré qu'on pouvait...

être pertinent et impertinent.

Feu Amale, surnommé tonton dans les médias, savait aussi mettre la main à la pâte. Il avait présidé l'Association pour l'intégration et le développement durable (ASIDD), une ONG qui milite pour la préservation et le développement de Tasemmit, une vallée du Moyen Atlas. Et il venait à Casablanca, ces dernières années, pour y récupérer toutes sortes de matériel, matériels et matériaux, et aller  en faire bénéficier les gens de sa région d'origine, près de Beni Mellal.

" Homme de lettres, il avait reçu en 1991, le prix Grand Atlas pour son roman Cèdres et baleines de l’Atlas, catégorie Edition originale. Original, Amal Samie l’était toute sa vie durant. Iconoclaste, il revendiquait le qualificatif. Sa chronique à Maroc Hebdo dans les années 90 et début 2000, avec pour nom Faut-il vous l’envelopper était un chef d’œuvre du genre ", poursuit Maroc Hebdo.

Le proverbe dit que ce sont les meilleurs qui s'en vont… Le proverbe continue d'être dans son  effrayante réalité.

Adieu Tonton.

Aziz Boucetta

 

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