Le président catalan Carles Puigdemont le livre à la police, mais la justice le libère

Le président catalan Carles Puigdemont le livre à la police, mais la justice le libère

Le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, et ses quatre conseillers s'étaient rendus dimanche aux autorités belges. L'homme qui avait annoncé l'indépendance de la Catalogne et tenu tête à Madrid est poursuivi en Espagne pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics.

Le juge, qui avait vingt-quatre heures pour se prononcer uniquement sur leur mise en détention ou non, a suivi les réquisitions du ministère public. Ils ont « interdiction de quitter le territoire belge sans l’accord du juge d’instruction », doivent « résider à une adresse fixe », et devront « se présenter personnellement à tous les actes de procédure ou à toutes les convocations des autorités judiciaires et policières ». Il n’est...

pas possible de faire appel de cette décision.

L'avocat de Carles Puigdemont, qui a quitté les locaux du parquet de Bruxelles vers 23h45 dimanche, n'a fait aucun commentaire. Il revient maintenant à une autre juridiction, la Chambre du conseil, de se prononcer sur l'exécution du mandat d'arrêt, dans les 15 prochains jours.

Gilles Dejemeppe, porte-parole du parquet, a fourni quelques détails sur l'interpellation conduite en douceur, dans la matinée. «Nous avions des contacts réguliers avec les avocats des cinq personnes et il avait été convenu d'un rendez-vous au commissariat (Les cinq) ont honoré ce rendez-vous». Ils ont ensuite été acheminés au siège du parquet fédéral dans des voitures de police. Ils n'étaient semble-t-il pas menottés.

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