Les axes principaux du discours du roi Mohammed VI de la fête de la Jeunesse

Les axes principaux du discours du roi Mohammed VI de la fête de la Jeunesse

Un discours de 15 minutes, court donc et entièrement orienté sur l’Afrique. Le roi a commencé par rappeler ses tournées sur le continent (29 Etat visités, dont 14 depuis octobre 2016), avant de revenir sur la nouvelle politique africaine du royaume. Le roi n’a donc pas évoqué la situation à al Hoceima, comme on s’y attendait, mais cela reste cohérent car le roi n'a jamais évoqué le même problème sur deux discours successifs.

Dans son discours, le roi Mohammed VI a fait une référence au gazoduc Nigéria Maroc et les différentes et nombreuses usines de fabrication d’engrais, puis a fait un retour du Maroc dans l’aréopage africain, malgré les entraves posées ici et là par les adversaires du Maroc.

Le roi a remercié les Etats africains qui ont soutenu le Maroc et aussi à ceux qui n’ont pas adhéré à la démarche du Maroc mais changeront de position dans l’avenir. Il a parlé de l’Afrique sûre d’elle, et solidaire, qui se construit et s’édifie avec ses atouts.

Le roi Mohammed VI est également revenu sur l’adhésion future du Maroc à la Cédéao. Quant à ceux qui disent que le royaume met plus d’argent en Afrique...

que dans son pays ne connaissent pas le Maroc.

« Le Maroc a mis ses compétences au service des pays africains, car l’argent ne dure pas ».

Pour le Sahara, la fermeté du Maroc, visé en 2017, a remis le processus onusien dans la bonne direction, et cela s’est reflété dans le rapport du secrétaire général de l’ONU. L’affaire de Guerguarate a été réglée d’une manière anticipative en tordant le cou aux fausses informations véhiculées par les ennemis du Maroc.

Le roi a enfin félicité la diplomatie marocaine pour les efforts déployés dans la défense des intérêts du Maroc.

On va retenir quand même cette "petite phrase" du roi : « Quant à ceux qui, bien qu’au fait de la vérité, s’ingénient néanmoins à colporter nombre de mystifications, notamment que le Maroc débourserait des sommes considérables en Afrique, au lieu de les allouer aux Marocains, il est clair que ce n’est pas l’intérêt du pays qui les guide ». On se rappelle ici de la sortie d'Abdelilah Benkirane en février quand il avait dit qu' « il n'est pas possible que le roi aille régler les problèmes des Africains alors que les Marocains sont humiliés  ». Une phrase qui était mal passée, comme on le voit aujourd'hui...

AB

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