Vague de démissions à la Maison Blanche

Vague de démissions à la Maison Blanche

Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a remis sa démission, vendredi 21 juillet, au président américain Donald Trump. Son adjointe Sarah Huckabee Sander, est nommée porte-parole pour le remplacer. Sean Spicer était sur la sellette depuis des semaines, victime des critiques de son patron face au désordre dans la communication présidentielle. Un autre membre de la garde rapprochée du président Donald Trump qui s’en va…

« J'ai juste pensé qu'il était dans l'intérêt de notre équipe de communication (...) qu'il n'y ait pas trop de chefs en cuisine », a résumé Sean Spicer sur Fox News, vendredi, après avoir annoncé qu'il démissionnait de son poste de porte-parole du président américain Donald Trump après seulement six mois à la Maison Blanche.

Mais le chef de l’Etat a vite dégainé son téléphone pour envoyer un tweet élogieux : « Sean Spicer est une personne merveilleuse qui a été terriblement maltraitée par les médias des Fake News - mais son avenir est brillant ! ». Spicer, exposé et malmené, certes… en effet, au gré des controverses et des rebondissements de l’enquête sur d’éventuelles complicités...

entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, l’exercice était devenu périlleux pour le porte-parole, souvent pris de court par les volte-face de son chef, lequel dilue les responsabilités en plaçant sa famille un peu partout, son fils, sa fille, son gendre...

Sous pression de l'enquête fédérale menée par l'ancien directeur du FBI Robert Mueller, Donald Trump s'est aussi séparé ce même vendredi de son avocat new-yorkais, Marc Kasowitz, qui sera remplacé par un vétéran de Washington, John Dowd. Le porte-parole de son équipe de défenseurs, Mark Corallo, avait démissionné, lui, la veille. Tous ces changements signalent le passage de la Maison-Blanche en mode d'attaque. Le président s'alarme de voir Mueller étendre ses recherches au-delà du soupçon de collusion entre sa campagne et le Kremlin, pour toucher à ses finances personnelles. Dans une interview au New York Times jeudi, il avait évoqué une «ligne rouge», à propos des transactions passées de son groupe et de ses déclarations d'impôts, qu'il refuse de publier contrairement à tous ses prédécesseurs depuis 40 ans.

Agences

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