Le PJD fixe son congrès à peu près à mi-décembre et Benkirane s’accroche…

Le PJD fixe son congrès à peu près à mi-décembre et Benkirane s’accroche…


Le secrétariat général du PJD s’est réuni jeudi 13 juillet en soirée, comme c’était convenu et attendu. Cette réunion revêt une importance particulière car elle intervient 48 heures avant le Conseil national extraordinaire préparatoire au congrès.


Ainsi, la date de la tenue du congrès a été « arrêtée » à la mi-décembre, sans fixer un jour précis. Il est vrai que l’organisation d’un congrès dépend de celle des congrès provinciaux et régionaux, et il est vrai aussi que ce congrès sera particulièrement tendu car ce sera lui du départ, ou non, de Benkirane, ancien chef du gouvernement et encore chef du parti. Mais fixer une date à 5 mois d’intervalle aurait pu se faire, sauf à vouloir encore reporter le congrès…


Et ce qui vient compliquer les choses au sein de la direction du PJD est cette déclaration autour du 3ème mandat de Benkirane, que l’on dit et qui se dit légaliste : « Ainsi que je l’ai dit lors d’une émission...

télé et devant les élus du PJD, mon temps est révolu d’un point de vue légal et juridique… comme je l’ai annoncé, ma mission est terminée, sauf si quelque chose d’imprévu survient… que les frères aient un autre avis… qu’ils réclament ou voient leur intérêt… Ce sera alors autre chose… mais en aucun cas je ne rentrerai dans ce débat… »


En clair, « retenez-moi pour que je reste, et je ne résisterai pas », dit Benkirane. Les choses vont se compliquer au sein du parti, surtout si l’on revient à ce statut publié par Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et compagnon de route de Benkirane (avant de devenir ministre), et dans lequel il se félicite de la bonne ambiance qui a prévalu lors de la réunion du SG, chantant les vertus de l’unité et déclarant que cette unité est la seule manière pour le parti de relever les défis. Pourquoi préciser ce qui doit en principe être une évidence ?


AB

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