L’ancien président du Brésil a été condamné, mercredi 12 juillet par la Cour fédérale, à 9 ans et 6 mois de prison. Accusé de corruption, de blanchiment d’argent et d’entrave à la justice dans le scandale Petrobras, Luiz Inacio Lula da Silva s’est pourvu en appel et devant l’ONU, mais restera en liberté en attendant le verdict final et définitif.

A 70 ans, Lula, fondateur du Parti des travailleurs (PT) et grande icône de la gauche au Brésil, a été entre autres accusé d'avoir reçu un appartement triplex, dans une station balnéaire du groupe de construction OAS, en guise de pot-de-vin, et aurait bénéficié au total de plus de 3,7 millions de réals (1,06 million d'euros), pour intercéder en faveur de cette société dans...

l'obtention de contrats publics du géant pétrolier Petrobras.

Cette affaire est menée par le juge fédéral Sergio Moro, qui se tient derrière la célèbre opération “Car Wash”, laquelle a conduit derrière les barreaux plusieurs hommes politiques, impliqués dans des scandales de corruption avec la compagnie Petrobras.

Imbattables, les avocats de Lula ont promis de prouver son innocence devant toutes les cours impartiales, même aux Nations unies. Le PT a appelé à des manifestations contre la condamnation de son leader, dans les plus grandes villes du pays.

Si la condamnation est confirmée en appel, Lula, qui nie toujours les accusations portées contre lui, sera emprisonné et ne pourra donc pas se présenter à l'élection présidentielle de 2018, pour laquelle il est en tête des sondages.

Agences