Tentative d’attentat sur les Champs-Elysées, à Paris

Tentative d’attentat sur les Champs-Elysées, à Paris

Lundi 19 juin, en milieu d’après-midi,  une Renault Megane blanche a percuté le fourgon de tête d’un escadron de gendarmes mobiles qui descendait les Champs-Elysées, à Paris, sans faire de blessés. Dans la  voiture, qui s’est embrasée lors de l’impact, les enquêteurs ont trouvé des bonbonnes de gaz, des armes de poing et une kalachnikov.

Les gendarmes ont alors assailli la voiture et sorti son conducteur, « inconscient ». Il devait être annoncé « mort » quelques instants plus tard.  Un vaste périmètre de sécurité a été mis en place, la circulation a été bloquée par les autorités et la station de métro Champs-Élysées-Clemenceau a été fermée au public.

L’attaquant, Adam Dzaziri, était fiché « S » (pour « Sûreté de l’Etat ») depuis 2015 pour son appartenance à « la mouvance islamiste radicale ». Sa famille était connue pour faire partie de la...

mouvance « salafiste ». Cadet d’une fratrie « de trois frères et sœurs », Dzaziri résidait Plessis-Pâté, dans l’Essonne où une perquisition est en cours ce lundi. Il vivait dans un pavillon entouré de hautes haies de cette commune semi-rurale, avec sa famille, installée depuis une trentaine d’années.

Selon son père interrogé par l’AFP, Adam Dzaziri « avait une arme qui était déclarée, il s’entraînait au tir ». Il bénéficiait d’un permis de détention d’arme qui venait d’être renouvelé en début d’année, selon une source proche du dossier.

« On s’était plaint auprès du maire car ils organisaient tous les week-ends de grandes réunions tous volets fermés avec plusieurs dizaines de personnes », avec tous « les hommes en longue robe blanche ». « Ça a duré pendant plusieurs années, mais ça c’était calmé depuis deux, trois mois », a confié la voisine à l’AFP.

 

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