Nabil Benabdallah explique les manifestations du Rif et attaque Ilyas el Omari

Nabil Benabdallah explique les manifestations du Rif et attaque Ilyas el Omari

Fidèle à lui-même, sans trop de langue de bois, rien qu’un peu, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme et aussi secrétaire général du PPS Nabil Benabdallah était l’invité de l’émission politique « 90 minutes pour convaincre » sur Medi1TV ce samedi 10 juin. Il a donné son explication du Hirak du Rif et s’en est vertement pris à Ilyas el Omari, secrétaire général du PAM, et au PAM.

Benabdallah a donc affirmé que la contestation à al Hoceima est une chose naturelle car la ville, à l’instar d’autres cités du pays, n’a pas connu des programmes de développement au niveau requis. « Le problème à al Hoceima est une affaire nationale et il ne doit pas être instrumentalisé à des fins politiciennes ».

Pour Benabdallah, « s’il existe un problème, c’est bien Ilyas el Omari, il est une partie du problème, et ne peut donc pas être une partie de la solution ». Répondant à une étrange question, le ministre a répondu « non, le gouvernement n’exerce pas une politique de punition collective contre cette région pour avoir voté en...

faveur d’un parti donné. Si tel était le cas, nous serions passibles de la Cour pénale internationale »… Le fait est que, selon Benabdallah, il y a eu un grand programme de développement dans le Rif, mais il a tardé, bien qu’il ait été lancé en 2015.

Mais, ajoute-t-il, « le PAM est le parti le plus présent dans la région du Rif, et tout le monde sait comment il a obtenu ses résultats, mais il ne remplit pas son rôle d’intermédiation ». Revenant à el Omari, Benabdallah a expliqué que « cet homme ne cesse de s’en prendre aux partis de la majorité, bien qu’il se soit engagé avec le chef du gouvernement à ce que l’on travaille ensemble, mais il n’a pas tenu son engagement »…

Quant aux déclarations des responsables de la majorité sur le Rif et ses événements, le ministre a expliqué que « ces mots étaient déplacés de la part de responsables de la majorité, y compris un représentant de mon parti le PPS.  Il faut le reconnaître, il faut savoir admettre ses erreurs ».

AB

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