Le Conseil de gouvernement étudie la réforme de l’administration et les droits de l’Homme

Le Conseil de gouvernement étudie la réforme de l’administration et les droits de l’Homme

Ce jeudi 11 mai, un Conseil de gouvernement s’est tenu à Rabat, avec un ordre du jour fourni, portant  principalement sur la réforme de l’administration et sur la présentation de la situation des droits de l’Homme au Conseil des Nations Unies à Genève.

Pour le premier axe, la réforme de l’administration, il revient sur le discours royal d’ouverture de la session d’automne du parlement. L’examen de cette réforme s’est articulé autour de trois axes principaux. D’abord la relation de l’administration au citoyen, qui passe par l’amélioration de l’accueil, la simplification des procédures et la numérisation des services administratifs. Ensuite, l’évaluation du rendu administratif qui porte sur la révision du Statut de la fonction publique et l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires. Enfin, le troisième axe concerne le perfectionnement des mécanismes de gouvernance qui supposera la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption et de la politique de déconcentration.

On le voit bien, un chantier pharaonique, et on espère...

la réalisation de la moitié de ces bonnes intentions. Ce serait déjà une grande avancée… Pour ce faire, l’équipe d’El Otmani veut  mettre en place une commission présidée par le chef du gouvernement, et qui supervisera l’institutionnalisation de la transversalité de la réforme sur les différents départements gouvernementaux.

Par la suite Mustapha Ramid a présenté un exposé de sa prestation à l’ONU. Ramid se montre satisfait, précisant que 105 pays ont apporté des observations et que 244 recommandations ont été formulées. On ne comprend pas bien la satisfaction de Ramid… Le ministre d’Etat a précisé, quand même, que le Maroc a reçu les félicitations de pays « influents et crédibles », si tant est que cette définition porte un sens, et en espérant que ces félicitations ne soient pas uniquement de la courtoisie diplomatique.

Mais le ministre des droits de l’Homme a quand même souligné que les droits de l’Homme sont un processus progressif, et que les choses ne sauraient être réglées très rapidement.

AB

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