Attaque à Paris : Qui est l’agresseur terroriste du Louvre ?

Attaque à Paris : Qui est l’agresseur terroriste du Louvre ?

Vendredi matin, un homme s’est attaqué à une patrouille militaire aux abords du Louvre à Paris ; il a légèrement blessé un soldat mais il a été touché au ventre par les tirs des autres militaires. Qui est l’auteur de cette attaque considérée comme terroriste par les autorités françaises ?

Selon les informations fournies hier soir par le procureur de la République de Paris, François Molins, à 9 h 50, l'assaillant, vêtu d'un tee-shirt noir avec une tête de mort, s'est précipité sur les militaires en tenant dans chaque main une machette, les bras levés pliés derrière la tête. Le jeune homme s'en est d'abord pris à un premier soldat qui a pu le repousser avant de s'en prendre à un de ses collègues qui a chuté au sol. Après avoir vainement tenté de l'écarter, ce dernier a d'abord fait feu dans le bas de l'abdomen avant de tirer à nouveau à trois reprises. Hier soir, le pronostic vital du terroriste était « très engagé ». Un militaire a de son côté été légèrement blessé au cuir chevelu. François Molins a tenu à souligner le professionnalisme des soldats.

L’agresseur, Abdallah el H.  est un Egyptien de 29 ans, Abdallah El H. Installé aux Emirats arabe unis , il...

y travaillait comme commercial dans une entreprise de développement environnemental. Le jeune homme a fait une demande de visa touristique à Dubaï le 30 octobre dernier, et le document lui a été remis une semaine plus tard, début novembre. La photo enregistrée dans le fichier des visas correspond à celle du terroriste du Carrousel du Louvre. Il est entré en France le 26 janvier et devait en repartir demain 5 février.

Samedi dernier, ce fils de bonne famille qui se présente sur les réseaux sociaux comme marié, fan du Bayern Munich et du film « Maman j'ai raté l'avion », a fait l'acquisition des deux machettes qui ont servi à l'attaque d'hier dans une armurerie du XIème arrondissement.

Dans les heures qui ont précédé son geste, Abdallah El H. a multiplié les publications sur Twitter, toutes orientés sur le domaine de la religion. Jusqu'à cet ultime message au ton prémonitoire : « Pas de négociation possible, pas de compromis, pas de pommade à passer, et certainement pas de retour possible. Il n'y a pas de paix dans la guerre », mais aucun signe d’allégeance à Daech. L'enquête doit désormais déterminer s'il a agi seul, spontanément ou sur instruction. Hier soir, aucune revendication n'avait encore été formulée.

Commentaires