Attentat dans une mosquée au Québec : le Marocain initialement suspecté est finalement relâché

Attentat dans une mosquée au Québec : le Marocain initialement suspecté est finalement relâché

L’attaque perpétrée dimanche 29 janvier dans une mosquée au Québec, et qui a fait 6 morts et 8 blessés, a été le fait d’un seul homme, un jeune canadien dont les motifs demeurent officiellement  inconnus. Les médias avaient parlé d’un deuxième suspect, canadien d’origine marocaine. Mais la Sécurité du Québec l’a finalement libéré, et le considère comme « témoin important ».

Le suspect, qui sera poursuivi pour 5 meurtres avec préméditation, et 6 tentatives de meurtre, est un ancien étudiant en sciences politiques. Alexandre Bissonnette, 27 ans, est amateur de chasse et passionné de politique. Ses idées politiques de droite, pro-Israël, pro-Le Pen, pro-Trump et anti-immigration l’amenaient à prendre position sur divers groupes Facebook, dont celui « Bienvenue aux réfugiés – Ville de Québec ». La police a précisé qu’il pourrait encore...

être accusé d’acte terroriste et d’atteinte à la sécurité nationale.

Bissonnette a été interrogé par les policiers qui l’ont placé en détention. Il devrait comparaitre le 21 février. Il n'est pas connu des policiers. « Rien ne laisse croire qu’il y aurait d’autres suspects », a précisé la porte-parole Christine Coulombe, de la Sûreté du Québec (SQ).

Les 6 victimes de l’attentat sont  de quatre nationalités, un Marocain (Azzeddine Sefiani), deux Algériens, un Tunisien et deux Guinéens, âgés de 39 à 60 ans. Quant à celui que l’on avait présenté comme le second assaillant, Mohamed Belkhadir, citoyen canadien d’origine marocaine, des sources policières ont précisé, lundi après-midi, qu’il n’est plus suspecté, et qu’il est « un témoin important » puisqu’il se trouvait dans le Centre islamique au moment de l’attaque.

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