Benkirane offre sans concertation le perchoir au RNI, mais Akhannouch refuse

Benkirane offre sans concertation le perchoir au RNI, mais Akhannouch refuse

« Game over », avait dit Abdelilah Benkirane au duo Aziz Akhannouch, président du RNI, et Mohand Laenser, secrétaire général du MP, après leur communiqué conjoint avec l’UC et l’USFP. Puis, quelques jours après, le chef du gouvernement s’est rétracté, affirmant que si les conditions du « intaha lkalam » étaient levées, la rupture des discussions le serait également … Mais aujourd’hui jeudi 12 janvier, Benkirane a contacté Akhannouch et lui a offert la présidence de la Chambre des représentants. Et le feuilleton continue.

L’information a été révélée en premier par notre confrère Alyaoum24.com : « Akhannouch refuse la présidence de la Chambre des représentants, proposée par Benkirane ». Selon la même source, le patron du RNI a répondu au chef du gouvernement que « le RNI ne dispose pas d’un candidat pour ce poste ».

Contactée par PanoraPOst, une source très proche d’Aziz Akhannouch nous délivre sa version des faits : « La discussion devait rester confidentielle, mais elle a été révélée par les...

médias. Oui, M. Benkirane a contacté ce matin par téléphone M. Akhannouch et lui a proposé la fonction de la présidence de la première Chambre par le RNI. Mais le président du RNI a refusé, expliquant sa décision par le fait que des concertations gouvernementales sont des… concertations, et qu’on ne pouvait décider cela à deux, alors que la coalition comporte plus de deux partis ».

Benkirane semble pris par le temps, la Chambre des représentants devant absolument se réunir la semaine prochaine, élire ses organes (président, bureau et commissions) et adopter le projet de loi de ratification de l’Acte constitutif de l’Union africaine. Si aucun accord ne se dégage pour une majorité gouvernementale, les organes de la Chambre pourraient être élus (pour deux ans et demi au moins) par les partis avec lesquels Benkirane ne veut pas composer de gouvernement, ce qui placerait de facto le sien en situation de minorité parlementaire…

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