Le WAC, un titre mérité, par Jamal Staïfi

Le WAC, un titre mérité, par Jamal Staïfi

Le WAC a été auréolé samedi 16 mai du titre de champion de la Botola Pro, après avoir admirablement battu le Hassania d’Agadir par 3 buts à 0, inscrits par le Gabonais Malick Evouna. Les Rouges ont dominé cette saison de la tête et des épaules, et leur sacre est aujourd’hui amplement mérité.

Tous ceux qui auront contribué à cette consécration doivent également et à leur tour être congratulés, à commencer par le public du WAC qui a accompagné ses joueurs et assuré des tifos remarquables et remarqués , divertissants, innovants et engagés. Ce public a montré qu’il est un élément incontournable dans la performance du club et, par sa participation à tous les matchs au complexe Mohammed V, il a enthousiasmé les joueurs et leur a fourni l’énergie nécessaire pour gagner. La manière de supporter des supporters ne peut que conduire tout observateur à les saluer. Quant aux déplacements du WAC en extérieur, ils ont là aussi toujours été admirables, affichant des effectifs record et assurant donc la quantité, en plus de la qualité.

Et puis les joueurs… Chapeau bas là aussi. Ils ont mérité le respect de leur public et des autres fans des autres clubs. Disciplinés, jouant dans les règles et dans le respect des arbitres, dans la reconnaissance de leurs adversaires, ils ont été admirables à tous points de vue, réussissant à projeter une très belle image du Wydad casablancais. Quant à l’entraîneur gallois John Toschak, il a été lui aussi irréprochable, et avec lui son staff technique. Ce technicien a u comment mettre le WAC en orbite, comment insuffler la confiance dans les esprits et les cœurs des joueurs,...

essentiellement les jeunes, véritable noyau dur de la formation.

Et à son tour, le président Saïd Naciri mérite toutes les louanges, et son bureau dirigeant aussi. Ces responsables ont été à la hauteur, procurant les moyens, tous les moyens à leurs jeunes. Les primes et indemnités ont été versées jusqu’au dernier centime, dans les temps prévus et les délais requis, ce qui forme une exception dans le football marocain. Les Wydadis ont été les seuls à ne jamais s’être plaints de retards dans le versement de ces cagnottes. Le Bureau dirigeant a su se maîtriser et ses membres n’ont jamais été se répandre dans les médias. Ainsi, en dépit de la sortie prématurée des Rouges de la Coupe du Trône, le club avait renouvelé sa confiance en Toschak, le laissant poursuivre sa mission, sans passion juvénile, sans pression  puérile, sans crispation stérile qui auraient pu coûter très cher au club dans son ensemble.

Aujourd’hui, le WAC a su se montrer à la hauteur en championnat et, l’année prochaine, il assumera la responsabilité du porte-étendard du football marocain en Ligue africaine des Champions. Les dirigeants devront se mettre en ordre de marche et devront également assurer une bonne ligne de défense. Le club devra également institutionnaliser ses ressources afin de ne plus être dépendant de son président et de ses moyens. Le WAC devra mieux vendre son image, devra mieux communiquer, devra mieux s’organiser, et tout cela pour se mettre au diapason de ce merveilleux public qui, lui, n’a pas lésiné dans et pour son soutien à l’équipe ; les nuls et les médiocres gagneraient à partir et les bons et les utiles seraient avisés de revenir.

Félicitations réitérées au WAC.

Al Massae

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