Vers la constitution d’une force arabe contre Daech… le Maroc en sera-t-il ?
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L’avantage d’avoir un militaire relativement jeune à la tête de l’Egypte pourrait être de remettre au goût du jour l’idée d’une force militaire arabe, prévue dans les statuts de la Ligue arabe mais jamais encore réellement mise en œuvre. Ces dernières semaines, les missi dominici du maréchal-président Abdelaffath al-Sissi vont vers les capitales arabes pour les exhorter à raccorder leurs violons dans le sens d’une armée panarabe qui porterait le fer et le feu contre l’organisation terroriste dite Etat islamique.
Suite au rapprochement entre Rabat et le Caire, intervenu à la mi-janvier, un communiqué avait fait état de la réunion de la commission mixte maroco-égyptienne, qui devrait être présidée par...
les deux chefs d’Etat. Mais, parallèlement, al-Sissi avait prix langue avec le secrétaire général de la Ligue arabe pour lui suggérer de réunir un Sommet arabe dont l’objectif unique serait de discuter de Daech et des moyens, militaires, de l’abattre.
La question est donc de savoir si les Arabes pourront, ou non, se mettre d’accord pour instaurer une force arabe capable d’aller combattre les hommes d’al-Baghdadi, avec le soutien aérien de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Si un accord est trouvé pour cette force, le Maroc pourrait éventuellement y participer, lui dont les forces aériennes sont déjà engagées dans la coalition, en coordination avec les Emirats Arabes Unis.
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