À peine six semaines après son accession au pouvoir, la première ministre britannique Liz Truss a annoncé ce jeudi 20 octobre sa démission, déclenchant une nouvelle élection interne au sein du Parti conservateur.
Devant le 10 Downing Street, Mme Truss a relevé que son gouvernement avait pris des mesures concernant le plafonnement des factures d’énergie et la réduction des contributions sociales, et qu’il avait défini une vision pour une « économie à faible taux d’imposition et à forte croissance ».
« Je reconnais… qu’étant donné la situation actuelle, je ne peux pas remplir le mandat pour lequel j’ai été élue par le parti conservateur », a relevé Mme Truss, qui devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.
Elle a expliqué avoir
rencontré Graham Brady, le président du Comité 1922, chargé de l’organisation interne du parti conservateur, précisant qu’ils se sont mis d’accord sur le fait qu’il y aura une élection à la tête du parti dans la semaine à venir.
Elle affirme que cela garantira « que nous restons sur la voie de la réalisation de nos plans fiscaux et du maintien de la stabilité économique et de la sécurité nationale de notre pays ».
Dans la foulée, le chef de l’opposition britannique, le travailliste Keir Starmer, a appelé à la tenue d’élections législatives dès « maintenant ».
Mme Truss, qui avait eu une semaine difficile après avoir limogé Kwasi Kwarteng en tant que ministre des Finances quelques jours seulement avant que Suella Braverman ne démissionne de son poste de ministre de l’Intérieur, a affirmé qu’elle restera en fonction jusqu’à ce qu’un successeur soit choisi.