L'UE va acheter 110.000 vaccins contre la variole du singe

L'UE va acheter 110.000 vaccins contre la variole du singe

La Commission européenne prévoit de signer un contrat portant sur plus de 110.000 doses de vaccins pour lutter contre la variole du singe, plus connue sous le nom de monkeypox.

Pour limiter la propagation de la variole du singe, l’Union Européenne (UE) va acheter 110.000 vaccins pour lutter contre l’épidémie qui se propage à vitesse grand dans de nombreux pays du monde. 

L'annonce a été faite mardi matin par Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, avant une réunion avec les ministres de la santé des États membres.

Les premières livraisons de doses commenceront fin juin, a déclaré Kyriakides, aux pays « qui en ont le plus besoin ». 

Contrairement aux vaccins contre le Covid-19, qui ont été achetés par la Commission mais payés individuellement par les pays de l'UE, le contrat monkeypox sera initialement financé par le budget commun de l'UE.

"C'est la première fois que nous utilisons des fonds de l'UE pour acheter des vaccins


que nous pouvons ensuite distribuer aux États membres", a déclaré la commissaire.

Depuis le début de l'épidémie, plusieurs pays européens, tels que l'Allemagne, l'Espagne et le Danemark, ont annoncé des plans nationaux pour acheter des vaccins contre le monkeypox.

Lors de son dernier bilan, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 1300 cas de variole du singe dans le monde, dont une majorité en Europe occidentale. 

La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l'animal à l'homme, mais aussi d'une personne à l'autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, notamment des vêtements et des draps, ainsi que des gouttelettes respiratoires.

Les symptômes, qui durent entre deux à quatre semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d'énergie et des ganglions lymphatiques enflés.

Chez de nombreux patients, les symptômes disparaissent d'eux-mêmes, mais des cas graves et même la mort peuvent survenir.