L'Algérie s’oppose à la référence au Maroc dans un communiqué sur Al-Qods

L'Algérie s’oppose à la référence au Maroc dans un communiqué sur Al-Qods

Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a entravé, samedi, l’adoption d’un communiqué du Groupe arabe à New York, relatif à la récente agression israélienne contre les lieux saints à Al-Qods, pour le seul motif qu’il se réfère au Comité Al-Qods de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et à l’action de son Président, le Roi Mohammed VI.

En effet, la délégation de la Palestine a fait circuler un projet de communiqué pour adoption au Groupe arabe à New York, qui condamne l’agression israélienne dans la ville sainte et reconnaît le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI, pour défendre la ville Sainte et préserver son identité. La délégation marocaine a fortement soutenu ce projet sur lequel elle n’a proposé aucun changement, ni amendement.

L’ensemble des États membres du Groupe arabe ont appuyé le texte de communiqué tel que soumis par la délégation palestinienne, à l’exception de l’ambassadeur d’Algérie. Ce dernier s’est opposé à la référence au Comité Al-Qods, et a tenté d’inclure une mention d’un soutien de son président à la cause palestinienne.

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a vivement condamné cette énième manœuvre algérienne de s’attaquer au Maroc et à ses symboles, en insistant qu’il n’est ni dans les habitudes, ni dans l'éthique, et encore moins dans les compétences des ambassadeurs arabes à New York, de commenter ou de critiquer les responsabilités dévolues aux Chefs d’Etat et de gouvernement arabes.

Le diplomate marocain a fustigé et condamné l’attitude du nouvel ambassadeur algérien qui tente de remettre en cause un langage sur le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI, accepté et promu depuis plusieurs décennies par les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays arabes, islamiques et du Mouvement des Non Alignés.

L’ambassadeur Hilale a rappelé que pas plus tard que le 9 mars 2022, le Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux mesures et politiques israéliennes illégales à Al-Qods occupée a salué les efforts du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, dans la défense de la ville sainte. Il a, à cet égard, mis à nu la duplicité de la diplomatie algérienne qui, au Caire, avait accepté ce langage sur le Comité Al Qods, et ce avec la participation de son ministre des Affaires étrangères, alors qu’elle s’y oppose à New York.

Omar Hilale a rappelé que le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, œuvre inlassablement sur les plans diplomatique, politique et sur le terrain, pour la défense de la ville Sainte, la préservation de son statut religieux, culturel, juridique et historique, ainsi que pour l’amélioration des conditions de vie et de la résilience de sa population à travers notamment son bras exécutif, Bayt mal Al-Qods. Il


a, dans ce cadre, souligné que le Maroc finance Bayt mal Al Qods à plus de 86% alors que l’Algérie n’y contribue nullement.

Le diplomate marocain a, en outre, mis en échec la tentative désespérée de l’ambassadeur algérien, visant à inclure dans le projet de communiqué, une référence à un soutien du président algérien à la cause palestinienne, expliquant que le texte du communiqué portait sur la situation particulière à la Qods Al Sharif, pour laquelle l’Algérie n’a aucune contribution, contrairement au Roi Mohammed VI et au Roi Abdullah de Jordanie, dans le cadre de la tutelle hachémite sur les sites saints islamiques et chrétiens à Jérusalem.

L’ambassadeur Hilale ne s’est nullement opposé à une proposition égyptienne de faire référence au rôle de l’Egypte et du président Abdel Fattah Al Sissi, sachant que ce pays a réellement une contribution importante à la question palestinienne.

Il a également dénoncé la politisation honteuse de la question palestinienne par l’Algérie, en l’incluant dans sa campagne haineuse contre le Maroc et en la soumettant à des enchères politiciennes dans ses attaques répétées et condamnables contre les institutions du Royaume.

Cette obstination maladive du nouvel ambassadeur algérien à vouloir contrer tout ce qui est marocain a été derrière l’échec de l’adoption par le Groupe arabe, du communiqué proposé par la Palestine pour condamner l’agression israélienne contre Al-Qods, bien qu’il réaffirme simplement un langage agréé depuis des décennies. Ce qui a provoqué une large vague d’indignation parmi les ambassadeurs arabes.

L’attitude obstructionniste de l’Algérie sur une question vitale pour le monde arabe a soulevé des craintes et des appréhensions réelles au sein du Groupe arabe sur la propension de l’Algérie, prochain président du Sommet arabe, à sacrifier la question palestinienne, pour assouvir son acharnement contre le Maroc et ses institutions.

Il convient de souligner que le Groupe des Ambassadeurs de l’Organisation de la Coopération islamique à New York a adopté, pour sa part, un communiqué similaire présenté par la délégation palestinienne pour condamner l’agression israélienne à Al-Qods. Ce communiqué rend hommage au rôle du Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI. Il ne fait bien évidemment aucune mention à l’Algérie, car elle n’a tout simplement aucune contribution pour ce qui est de la ville sainte.

Le Maroc a fortement soutenu ce projet de communiqué du monde islamique, tout comme l’ensemble des membres de l’OCI. Seule l’Algérie a exprimé par une note officielle, ses fortes réserves sur la référence au Comité Al-Qods et critiqué le rôle joué par son Président, le Roi Mohammed VI.

L’attitude de d’Algérie, prochain président du Sommet arabe, est annonciatrice de jours difficiles et d’énormes défis pour la question palestinienne et l’ensemble des causes arabes, car ce pays fait malheureusement passer ses propres calculs politiciens anti-marocains avant tous les intérêts vitaux du monde arabe.