Le CNDH élu au bureau de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme
Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a été élu, dernièrement, au bureau de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI), en tant que représentant du Réseau des institutions nationales africaines (RINADH).
Cette décision a été entérinée lors des travaux de l’Assemblée générale du RINADH, tenue le 2 novembre courant, indique, mardi, le CNDH dans un communiqué.
Le CNDH a été également réélu en tant que représentant du RINADH, membre du Sous-comité d’accréditation (SCA) de la GANHRI et du groupe de travail sur les entreprises et les droits de l’Homme de l’Alliance, aux côtés des institutions nationales du Malawi et du Cameroun.
Au sein de l'instance continentale, le CNDH a été reconduit à la présidence du groupe de travail sur la migration et désigné membre du Comité directeur du RINADH pour la sous-région Nord, aux côtés des institutions du Ghana, du Rwanda, du Malawi, du Zimbabwe, de la RD Congo, du Togo, du Kenya et d'Egypte.
L’Assemblée générale du RINADH a, d'autre part, approuvé une proposition de la présidente du CNDH, Amina Bouayach, portant sur la création d'un groupe de travail sur les droits de l’enfant, au sein duquel l'institution marocaine siégera en tant que membre.
En marge de ces assises, Bouayach a participé, le 4
novembre par visioconférence, à une interaction de la Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, avec cinq institutions nationales africaines, autour des bonnes pratiques en temps de pandémie Covid-19.
De même, le CNDH a participé au symposium des INDH sur le thème "Rôle des institutions nationales des droits de l'Homme dans la réduction de l'écart de responsabilité dans l'urgence climatique", tenu le 5 novembre en marge de la COP26.
Saluant vivement l’adoption de la résolution du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, qui a reconnu, pour la première fois, le droit à un environnement propre, sain et durable en tant que droit humain, Mme Bouayach a rappelé que le projet de texte, proposé par cinq pays dont le Maroc, constitue la consécration des efforts déployés par plusieurs acteurs, dont les institutions nationales des droits de l'Homme.
Les travaux de l’Assemblée générale du RINADH ont été consacrés aux discussions et échanges sur la planification stratégique du réseau au titre de 2022-2025, à la présentation du bilan du Groupe de travail sur la migration au titre de l’année 2020 et aux élections des autres organes du RINADH.
Cet événement s’est également distingué par l’élection du Conseil national des droits de l’Homme du Zimbabwe en tant que président du RINADH.