Enseignants/Gouvernement: Un nouveau bras de fer s'annonce
Après plusieurs reports, la rentrée des classes a eu lieu le 1 er octobre, l’occasion pour les enseignant notamment les syndicats de remettre sur la table leurs revendications. Le statut de fonctionnaire du ministère de l’Education nationale étant la principale source de discorde.
Depuis plusieurs années, le courroux des enseignants ne s’est pas estompé pour cause les plateformes revendicatives restent insatisfaites malgré plusieurs promesses. En 2020, avant la pandémie, le dialogue social initié par le gouvernement d’Elotmani avait laissé plusieurs espoirs. Finalement le dialogue de sourds entre syndicat et gouvernement a perduré.
Avec la formation du nouveau gouvernement de nouveaux espoirs semblent être permis. Mais c’est sans compter avec les enseignants qui maintiennent leur position.
Immédiatement après la nomination des membres du gouvernement, la Coordination des enseignants contractuels démarre la nouvelle année scolaire en organisant des manifestations régionales et locales dans un certain nombre de provinces.
A partir de ce jour, mercredi 13 octobre et jusqu'au samedi 16 octobre, les enseignants contractuels annoncent une grève, ainsi le chef du gouvernement Akhannouch reçoit un « bon message
de bienvenue ».
Dans leurs requêtes, La coordination régionale a également appelé à organiser une grève nationale, descendant dans les rues de la capitale à Rabat les 14 et 15 octobre.
La même coordination a indiqué que ses manifestations se poursuivront en novembre prochain, avec une grève nationale les 10, 11 et 12 novembre, suivie d'un débarquement national à Casablanca le 16 du même mois.
Mieux, les enseignants ont décidé de boycotter les réunions de formation et les visites de classes des encadrants pédagogiques, et de boycotter tous les conseils de l'établissement à l'exception des conseils de département, ainsi que les opérations liées au système de parcours.
Par ailleurs, les enseignants sous contrat des Académies régionales de l’éducation et de la formation ne sont pas prêts à baisser les bras et sont engagés à faire perdurer le bras de fer. Pour l’heure, le nouveau ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa va penser et repenser la stratégie dans laquelle il compte initier pour un nouveau départ avec les enseignants.
Narjiss El Bouaamri