Terrorisme : Madrid demande à Rabat de réactiver la coopération sécuritaire

Terrorisme : Madrid demande à Rabat de réactiver la coopération sécuritaire

L'Espagne pourrait devoir sécuriser le championnat d'Europe de football sans les informations des renseignements du Maroc sur d'éventuelles menaces extrémistes et terroristes.

L'hébergement de Brahim Ghali en Espagne pourrait avoir des conséquences immédiates et à long terme pour l'Espagne quant à la quiétude de l’Espagne lors du championnat d'Europe de football qui va commencer dans environ une semaine durant lequel L'Espagne doit accueillir des matchs.

Outre l'échec temporaire de la sécurisation de la frontière avec l'enclave de Ceuta, Rabat aurait réagi en mettant fin à la coopération sécuritaire avec l'Espagne. Le Maroc ne fournit actuellement aucune information de renseignement à l'Espagne et ne répond à aucune question personnelle du côté espagnol, a rapporté le journal espagnol Okradio. Les services secrets marocains sont désormais considérés comme un partenaire très important dans le monde lorsqu'il s'agit d'informations en provenance des groupes djihadistes internationaux. Dans le passé, la France, les États-Unis...

et l'Espagne en particulier ont bénéficié de l'étroite coopération et ont ainsi pu prévenir et anticiper sur plusieurs attentats, raison pour laquelle, l'Espagne aurait demandé au Maroc de reprendre la coopération en matière de sécurité.

En pleine crise entre les deux pays, déclenchée par l'arrivée de Brahim Ghali en Espagne, le Maroc a suspendu en mai la coopération antiterroriste bilatérale, tout comme la demande espagnole de la baisse de la tension afin de reprendre la coopération antiterroriste. « Cette coopération (avec le Maroc) est cruciale dans la lutte contre le terrorisme djihadiste, écrit le journal. "La suspension de l'échange d'informations est intervenue à un moment inopportun : au moment de la coupe d’Europe et de la concentration d'autres événements sportifs", précise le journal. "Mais la volonté du Maroc est faible compte tenu de l'escalade diplomatique des tensions provoquée par la décision du gouvernement de Pedro Sánchez d'admettre Brahim Ghali dans un hôpital espagnol.