Drame de Tanger: le propriétaire de l'usine placé en garde à vue

Drame de Tanger: le propriétaire de l'usine placé en garde à vue

Suite au drame survenu à Tanger la semaine dernière causant 29 morts, le parquet a ordonné, ce lundi, à la cour d'appel de Tanger de placer le propriétaire de l'usine textile en garde à vue afin d’enquêter sur sa responsabilité sur l'accident qui a coûté la vie à des travailleurs de l'usine de production.

Juste avec l’accident, les autorités locales avaient précédemment annoncé, dans un communiqué publié qu'une enquête serait ouverte sous la supervision du parquet pour découvrir les circonstances et les causes de cet incident et déterminer les responsabilités.

Ce lundi soir, Adil Boullaili, propriétaire de l'usine a passé la période de garde à vue à la police judiciaire de Tanger avant d'être déféré au juge d'instruction qui va déterminer les infractions qui lui seront incriminées. 

Plus tôt dans la journée du lundi, des agents de la police judiciaire ont exécuté le mandat émis par la police judiciaire en transférant le propriétaire de l’usine, de la clinique où il était soigné, au bureau de police pour y...

être entendu par les enquêteurs.

Selon le site d’information local,Tanja 24, la police a transféré le propriétaire du laboratoire après une amélioration de son état de santé et il ne lui était plus nécessaire de rester dans la clinique dans laquelle il était placé.

Les autorités de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont confirmé qu'une enquête pénale avait été ouverte sous la supervision du parquet, afin de découvrir les circonstances de l'incident de l'usine textile qui a entraîné le meurtre de 29 personnes en plus de 17 blessés, toujours maintenus en soins.

Quelques jours après le drame, le chef de gouvernement l'a qualifiée d ' "illégale''. 

Sadeddine Elotmani a commenté sur sa page Facebook , plusieurs heures après l'accident catastrophique, rappelant que le parquet a ouvert une enquête sur l'accident.

Il avait promis que les responsabilités seraient définies et les sanctions nécessaires prévues appliquées.

"Il y a des Marocains dont la vie a été perdue, et ce qui s'est passé ne peut passer inaperçu", a déclaré Elotmani.

MN