Energies renouvelables: "Pas d’effets significatifs de la pandémie", selon Rabbah

Energies renouvelables: "Pas d’effets significatifs de la pandémie", selon Rabbah

 

Le Maroc a lancé une série d'initiatives pour poursuivre le développement des énergies renouvelables après la pandémie de la Covid-19, a affirmé lundi Aziz Rabbah, ministre de l'Energie, des Mines et de l'Environnement.

Intervenant lors des travaux de la 11e Assemblée de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) qui se tient par visioconférence, le ministre a fait remarquer qu’il n’y a pas eu d’effets significatifs de la pandémie sur le secteur des énergies renouvelables au Maroc, indiquant que les projets programmés se sont poursuivis, qu’ils s’agissent des projets éoliens, solaires ou hydroélectriques.

Les projets existants, en cours d’exploitation, ont contribué à répondre de manière concrète à la demande en énergie électrique, a-t-il soutenu au cours d’une session sur « La stratégie des énergies renouvelables après la pandémie de coronavirus ».

Les nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables incluent notamment la programmation d’une capacité supplémentaire de 3880 mégawatts issue de sources renouvelables pendant la période 2021-2024, ainsi qu’une autre capacité supplémentaire de 5400 mégawatts pour la période 2025-2030, en plus d’un programme intégré visant à soutenir l’ensemble des stations de dessalement comprenant des unités de production d’énergies renouvelables, a détaillé le responsable.

Ces projets, poursuit M. Rabbah, comprennent aussi un programme pour approvisionner les zones industrielles nationales en énergies renouvelables en vue de favoriser un tissu industriel national sans carbone et d’assurer sa compétitivité et le flux de sa production destinée l’exportation.

Il s’agit également de...

mettre en place une feuille de route pour le développement de nouveaux pôles d’énergies renouvelables, en plus d’une feuille de route nationale consacrée à l’énergie hydrogène, a-t-il fait savoir, notant que des études confirment que le Maroc dispose de qualifications importantes lui permettant d’attirer environ 4% du marché international de l’énergie hydrogène.

Ces programmes comprennent également l’initiation d’une feuille de route pour le développement de l’énergie des courants marins, qui devrait contribuer à diversifier les sources de production d’énergie propre, la programmation d’environ 5,8 milliards de dirhams d’investissements à l’horizon 2022 pour renforcer le réseau de stockage de l’électricité issue des projets d’énergies renouvelables (pour une capacité totale de 2600 mégawatts), ainsi que la création d’un centre de recherche et de développement dans le domaine des bâtiments verts, de l’efficacité énergétique et des smart grids.

Le ministre a souligné que le Royaume est à l’avant-garde des pays africains en termes d’élargissement des sources d’énergie renouvelables, domaine dans lequel il a accumulé une expérience importante, notamment en ce qui concerne le financement, le développement et la mise en œuvre des projets d’énergie renouvelable.

Le Royaume œuvre, dans le cadre de son choix stratégique, au renforcement et au développement des relations de coopération et de partenariat dans le domaine de l’énergie en général, et des énergies renouvelables en particulier, avec les pays africains amis en vue de parvenir à un développement continental durable et de remédier au retard en matière d’accès à l’électricité au niveau africain, a-t-il affirmé.