Baccalauréat 2020: une organisation sur mesures sanitaires

Baccalauréat 2020: une organisation sur mesures sanitaires

C’est dans un contexte particulier qu’a débuté ce vendredi 3 juillet les examens du baccalauréat 2020. En raison de la pandémie du coronavirus, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place des mesures spéciales pour les candidats atteints du Covid-19, mais aussi un système de transports gratuits visant à préserver les mesures.

Quelques 441.238 candidats se présenteront à l’examen national unifié du baccalauréat au titre de l’année 2020. En raison de la pandémie du coronavirus, les épreuves vont se dérouler dans des conditions inédites, afin d’éviter tout risque de contagion. L’Opinion rapporte que 64% des bacheliers sont scolarisés dans les écoles publiques et 8% dans le privé, tandis que les autres 28% sont des candidats libres. Lors de son intervention du 30 juin devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale et porte-parole du gouvernement, a déclaré que «l’examen du baccalauréat représente une étape importante et fondamentale lors de laquelle tout le monde est mobilisé pour mener à bien ce rendez-vous national». Le ministre a ainsi assuré que son département a mis en place toutes les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement du Bac 2020 dans le respect des dispositifs sanitaires en vigueur.

Pourtant le coronavirus a poussé a des changement majeurs dans l’organisation de l’examen. Selon le ministre Said Amzazi les candidats devront présenter «une déclaration sur l’honneur signée par eux-mêmes ou par leurs tuteurs, attestant de la prise de...

connaissance des dispositions de la loi contre la fraude lors de l’examen». Tout étudiant qui viole cette consigne sera accusé de fraude. De plus, parmi les nouvelles mesures adoptées cette année, «la publication d’une copie mise à jour du guide du candidat, la mise à la disposition des étudiants des documents d’encadrement pour les sujets des années passées, ainsi qu’une copie de la loi relative à la répression de la fraude aux examens scolaires et la publication de cadres de référence». La même source précise, en citant le ministre, que «45 centres d’examens ont été mis en place pour le concours de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire» pour permettre aux candidats de les passer à proximité de chez eux. Rappelons qu’en plus des salles de classe, des amphithéâtres universitaires et des stades ont été aménagés pour accueillir les bacheliers afin de veiller à la distanciation corporelle. Concernant les examens de rattrapage, ils auront lieu du 22 au 24 juillet.

Pour les 15 candidats souffrant du coronavirus. , ils  passeront les épreuves «au sein même des hôpitaux de campagne et centre de soins où ils sont en quarantaine».

Coté déplace, le ministère de l’Education a salué «les initiatives visant à fournir un service de transport gratuit aux candidats vers les centres d’examen», souligne. Cette démarche, qui durera tout au long de la période des épreuves, a été lancée dans le cadre d’un partenariat entre les conseils élus, les autorités locales et les entreprises de transport urbain.

Mouhamet Ndiongue