Les dentistes du secteur libéral appellent à la réglementation de la profession
La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc (FNSMD) a organisé, lundi à Rabat, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé, lors duquel elle a, notamment, revendiqué l’accélération du processus d’élaboration et d’adoption de la loi réglementant l’exercice de la profession, consensuellement avec les institutions représentant la profession.
Lors de ce sit-in, tenu en concomitance avec une grève nationale, la FNSMD a souligné le droit constitutionnel des médecins dentistes à une couverture médicale et sociale sur la base d’un revenu forfaitaire raisonnable tenant compte de leurs capacités pécuniaire et assurant la pérennité des cotisations.
Les médecins-dentistes appellent également à mettre un terme aux violations de la loi 65-00 par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et la CNSS et à accélérer le processus d’élaboration et d’adoption de la loi réglementant l’exercice de la profession. Ils insistent aussi sur la nécessité de réviser la nomenclature générale des actes de médecine dentaire ainsi que la tarification nationale. «Couvrant plus de 90% des...
services médicaux dans cette spécialité, la médecine dentaire du secteur libéral contribue amplement à assurer la sécurité sanitaire et sociale dans notre pays.
Elle participe également à lutter contre la précarité dans les zones reculées et enclavées, grâce aux caravanes médico-dentaires bénévoles qui parcourent régulièrement quasiment toutes les régions du Maroc, offrant à la fois sensibilisation, prévention et soins bucco-dentaires. En dépit de tous ces efforts, les gouvernements se succèdent, mais les revendications légitimes des médecins-dentistes du privé sont restées lettres mortes», ont déploré les participants à la rencontre de la FNSMD.
«La situation des médecins-dentistes n’a cessé de se dégrader moralement et matériellement ces dernières années, aboutissant au déplacement des professionnels par centaines par le changement de domiciliation à la recherche de meilleurs auspices, sans parler des faillites et fermetures successives de nombreux cabinets. Tout ceci n’est que le reflet d’un état d’instabilité alarmant et un malaise profond, chez une grande frange de médecins-dentistes», ont-ils ajouté, déclarant qu’ils ne comptent pas s’arrêter avant d’avoir une réponse favorable à leurs revendications.